
Le blog
Les derniers articles
- Le Sud marocain en 12 instantanés
- Le grand Sud avec les enfants
- Top 20 Maroc insolite
- 24 heures à Asilah
- La safranière de l'Ourika
Les enfants au Maroc, c’est sacré !

8 févr. 2018
Dans ce billet, je vous parle de culture marocaine et plus particulièrement d’enfants. Car c’est un fait, les marocains adorent les enfants… et moi, j’aime bien cet état d’esprit (mais sans doute pas autant que mes enfants). Explications.
Élans d’affection spontanés dans la rue
Un jour alors que je sillonnais la médina avec des amis français mon fils cadet confortablement installé dans son porte-bébé, des jeunes marocains se sont arrêté pour embrasser mes enfants. Si cette jolie scène de rue était parfaitement habituelle pour moi, pour mes amis il en allait autrement… « Tu ne les connais pas ? » m'ont-ils dit les yeux en point d'interrogation avant de crier au scandale « OMG, mais comment osent-ils embrasser tes enfants ? »… La réaction de mes amis, qui visitaient le Maroc pour la première fois m’amusait beaucoup. Je prenais une nouvelle fois conscience de l’écart culturel qu’il peut y avoir entre les deux pays…C’est un fait, on se montre, d’une façon générale extrêmement protecteurs et bienveillants avec les enfants au Maroc. Il n’est d’ailleurs pas rare que ces derniers se voient offrir des bonbons, des chocolats, des petits jouets, des fruits ou plus simplement du temps pour bavasser ou jouer autour d’un jeu ou d’un tour de magie improvisé… Quand ils sont petits, on les fait volontiers sauter dans les airs : aucun bébé n’y résiste ! Je vous laisse imaginer ma frayeur la première fois où mon fils a bondit dans le ciel devant moi. Mais cela est rarement le fait d’inconnus…Nés sous la même étoile…Impossible de ne pas évoquer le cas des enfants des mères célibataires, des sniffeurs de colle, des enfants des bidonvilles et des « petites bonnes » (il y en a encore au Maroc et malheureusement) qui appartiennent aussi au Maroc, jugé mauvais élève en matière de droit de l’enfant. Aujourd’hui, vous l’avez compris, j’étais plus d’humeur à me focaliser sur la version positive du sujet parce que c’est d’abord cette vision là que mes enfants et moi-même ont eu la chance de connaître et de vivre au Maroc. Cela ne doit pas nous empêcher de rester sensible au sort des enfants qui ne sont pas nés « sous la même étoiles ». Car eux aussi sont sacrés ! |
