Cuisine et gastronomie : à goûter, à siroter au Groenland
Santé !
Trouvez la boisson qui accompagnera chaque moment de votre voyage au Groenland parmi nos suggestions… en n’oubliant pas que l’alcool se consomme avec modération.
Rien que de l’eau
Pays de la calotte polaire et sans culture agricole, le Groenland n’offre rien de véritablement spécifique en matière de boissons autochtones, si ce n’est une eau étonnamment pure. Ainsi, en territoire glacé, creusez une épaisseur de 30 centimètres et vous pourrez remplir un verre qui vous sera certainement délicieux et qui se négocie une fortune à Dubai…
Boissons chaudes
Au rayon des boissons dites softs, le café groenlandais n’est à vrai dire pas si soft, puisqu’il est additionné de whisky, de liqueur de café, d’eau-de-vie et de crème fouettée. Servi dans un verre à bordeaux, il est brûlé à la flamme avant d’être bu.
Bières
Le phénomène mondial des bières artisanales a bien entendu touché le Groenland, déjà très bien disposé en la matière. Immiaq, la microbrasserie la plus connue, se trouve à Illulissat ; elle propose une pils au genièvre qui mérite le détour. Plus « industrielle », la marque Greenland Brewhouse, basée à Narsaq, offre la particularité d’être brassée avec de l’eau d’iceberg.
Spiritueux
Sur place et à l’instar des pays de l’Europe du Nord, vous trouverez également du schnaps et de la vodka. La marque Siku, dont le nom signifie « glace », est une vodka elle aussi fabriquée à base d’eau d’iceberg.
À table !
La cuisine groenlandaise présente deux visages : l’un, traditionnel, est issu de la chasse et de la pêche ; l’autre, plus récent, mixe des ingrédients internationaux et groenlandais.
Plat national
Le suassat, une soupe roborative et réconfortante. Il en existe différentes variantes mais la base – un bouillon aux herbes aromatiques et oignons, épaissi avec du riz – ne change pas. En revanche, les morceaux de viande de phoque qui l’accompagnent dans la version traditionnelle peuvent être remplacés par de la viande de baleine ou de renne.
Côté mer
Le misirak, graisse de béluga fermentée, en étonnera probablement plus d’un, tout comme le mattak, peau de baleine crue à déguster très fraîche avec une pincée de sel. Si tout cela n’est pas assez corsé à votre goût, il vous restera les nageoires de morse, fermentées comme de bien entendu, mais gluantes et au fumet quelque peu soutenu…
Côté terre
L’igunaq, roulade fermentée de viande animale lardée de graisse et le kiviak, à savoir des mergules nains (oiseaux marins) non évidés mis à macérer dans une peau de phoque, sont à réserver aux estomacs solides. Plus consensuels sont l’umimmak, du bœuf musqué, ou le sava, de la viande de mouton réputée pour ses qualités gustatives.
Dessert
Pour votre prochain kaffemik, une part de kalaallit kaagiat ou « gâteau groenlandais », une génoise moelleuse à souhaite et garnie de raisins secs.