4 conseils pour se fondre dans le décor

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Adopter le parapluie en toute saison

En hiver comme en été, qu’il fasse beau ou qu’il fasse gris, le parapluie est un accessoire indispensable pour un voyage dans la Chine de l’Est. Il sert à se protéger de la pluie, bien entendu, mais aussi à mettre à l’abri du soleil, grand ennemi des citadines chinoises pour qui la peau bronzée est un signe de paysannerie. Certes, les mœurs évoluent et partir à la plage est désormais tendance, mais le parapluie demeure une manière efficace de se créer un petit coin d’ombre pour se rafraîchir en pleine chaleur.

2

Revoir votre manière de jardiner

Bien loin de nos jardins à la française, tout en précision, grandeur et rectitude, les jardins chinois ressemblent à première vue à un petit fouillis végétal et minéral. Ils obéissent en réalité à des règles spécifiques, révélatrices de nos différences de cultures. Quittez vos préjugés occidentaux et sachez que l’art chinois préfère imiter la nature que s’en extraire, d’où la présence de rochers, de plans d’eau et d’arbres qui semblent avoir été posés là par hasard. L’antisymétrie, l’absence de perspective, la recherche d’un microcosme sont autant de notions à connaître pour mieux apprécier la visite des jardins de Suzhou ou de Shanghai.

3

Maîtriser l’art du marchandage

Les Chinois sont d’excellents négociateurs, surtout dans l’Est du pays. Autant vous dire que, pour faire de bonnes affaires, il va falloir marchander sévère. L’une des meilleures techniques : regarder l’objet qui vous intéresse avec nonchalance, demander son prix mine de rien… puis proposer la moitié de la somme avec le sourire. Ce n’est qu’une base de négociation puisque, au fil de la discussion, vendeur comme acheteur y mettront du leur, jusqu’à arriver à un compromis. Feindre d’aller chez un concurrent, examiner scrupuleusement la marchandise et baragouiner quelques mots de chinois peuvent aider. Gardez tout de même à l’esprit que votre interlocuteur doit faire quelques bénéfices pour pouvoir vivre de son commerce…

4

Éviter les quelques pièges à touristes

Même si Shanghai est une ville accueillante, elle n’échappe pas aux attrape-touristes. Connaître la principale entourloupe est essentiel pour passer un séjour serein. Le plus souvent, un ou plusieurs jeunes Chinois vous abordent dans la rue, bavardent un peu avec vous puis vous proposent de visiter une galerie d’art ou de participer à une dégustation de thé en leur compagnie. Dans le premier cas, on fait un rapide tour de la galerie avant d’insister pour que vous achetiez une œuvre, dans le but de soutenir les artistes locaux… Dans l’autre cas, la dégustation terminée, on vous présente une note bien plus élevée que ce qui se fait d’habitude en Chine. Pour échapper à ces ventes forcées, le mieux est de refuser poliment et de continuer votre chemin, même si la personne prétend que c’est gratuit.