Conseils pour se fondre dans le décor
1. Paparazzez les animaux
Si certains touristes partent en safari au Kenya avec des appareils de taille, un téléobjectif de 200 à 300 mm est amplement suffisant pour la photographie animalière. Un grand angle peut également se révéler utile pour capter les paysages somptueux que vous allez traverser. Pour protéger votre appareil de la poussière, il est nécessaire de prévoir une housse étanche, un film alimentaire transparent et un pinceau. Munissez-vous d’un filtre UV et d’un boîtier avec un stabilisateur, voire d’un pied pour optimiser vos clichés. En règle générale, patience et silence contribuent aussi à leur réussite. Enfin, quand vous êtes sur la route, sachez qu’il est fortement déconseillé de photographier des personnes, adultes ou enfants, même depuis votre véhicule.
2. Suivez le mouvement
Année après année, l’Afrique de l’Est est le théâtre d’une incroyable migration. Près de 1,5 millions de gnous, 500 000 gazelles, 200 000 zèbres… Ces gigantesques troupeaux se déplacent sur 3 000 kilomètres vers de nouveaux pâturages. Ils démarrent leur long périple en juin, galopant du Serengeti et du Ngorongoro (Tanzanie) vers le Masaï-Mara (Kenya). Ils s’y régalent d’herbe verte quelques mois, avant de regagner la Tanzanie en novembre, où les femelles mettront bas en janvier. Sur leur route, les prédateurs sont à l’affût. Les crocodiles guettent les proies les plus faibles lors des périlleuses traversées de rivières, pendant que les lions patientent sur les plaines. À vous d’être au bon endroit pour assister à ce fascinant spectacle.
3. Parlez famille
Un voyage au Kenya, c'est aussi partir à la rencontre de ses habitants et, pour cela, l’usage veut que l’on se renseigne d'abord sur leurs origines. Votre interlocuteur saisira probablement cette opportunité pour exposer son arbre généalogique. Car au Kenya, la famille est chose sacrée. Les Kenyans rendent très souvent visite à leurs proches parents, quand ceux-ci ne vivent pas directement sous leur toit. Plusieurs générations qui cohabitent, c’est même la norme en milieu rural. Dans ce contexte, l’éducation des enfants devient une tâche collective, partagée avec les cousins, les grands-parents, voire les aînés du village, respectés pour leur sagesse. Dans certaines communautés, les enfants appellent même leur tante « jeune maman » ou « vieille maman » (mama mdogo/mkubwa) selon son âge.