Observer la vie sauvage

Les spectacles offerts par la faune sont souvent indissociables d’un voyage en Afrique du Sud. Si les Big Five occupent souvent le devant de la scène, ils sont loin d’être les seules stars. Les régions du Cap-occidental et du Cap-oriental offrent ainsi bien des surprises à plumes et à poils.

Les baleines d’Hermanus 

La petite ville balnéaire d'Hermanus est située à l'extrémité est de la fameuse route des Jardins, à 120 km au sud du Cap. Outre son charme et son atmosphère reposante, Hermanus possède l'un des plus spectaculaires sanctuaires marins du monde. Chaque année, entre juin et octobre, la Walker's Bay est envahie par les baleines australes venues longer les côtes africaines loin des eaux glacées du pôle Sud. Très protégées, elles n'hésitent pas à s'approcher du rivage et à offrir leurs ballets et leurs sauts aux regards émerveillés des voyageurs. Dans leur sillage, de très nombreuses espèces marines complètent le tableau : dauphins, otaries et autres oiseaux migrateurs.

La faune du petit Karoo

Le désert du Karoo se partage entre grand Karoo au nord et petit Karoo au sud. Ici pas de couverture mobile, ou peu s’en faut, et c’est tant mieux. Comme ils paraissent fades ces clichés instagram face à ce que la nature a ici à offrir : steppes infinies s’échouant au pied des montagnes, immenses routes bordées de villages étiques et de stations-service abîmées par le temps, silhouette d’un acacia se détachant des feux du couchant… Ici vivent girafes, rhinocéros, buffles, zèbres, antilopes… que vous découvrirez à l’occasion d’un safari dans la réserve d’Inverdoorn.

Les otaries à fourrure du Cap

Leurs facéties font les délices des Youtubeurs mais les otaries à fourrure du Cap, des mammifères marins présents sur les côtes d’Afrique du Sud, n’en sont pas moins une espèce menacée qu’il convient de traiter avec respect. Peu farouches, elles viennent volontiers à la rencontre des humains et sont ravies quand on les rejoint dans l’océan pour batifoler à leur côté. 

Les autruches d'Oudtshoorn

Un cerveau de 40 g, un poids moyen de 150 kg, des ailes inutiles : l’autruche, oiseau improbable s’il en est a pourtant fait la prospérité de la petite ville d’Oudtshoorn. Les vastes terres l’entourant ont permis au XIX^e siècle le développement de l’élevage d’autruches, à une époque où leurs plumes étaient particulièrement recherchées par les élégantes. Le temps des froufrous est passé mais les élevages persistent et il est aujourd’hui possible de les visiter.