L'environnement à Malte
Malgré sa petite taille, Malte fait face à d’importants défis environnementaux.
Les conséquences de la croissance démographique
Malte est l’un de plus petits pays du monde, avec seulement 316 kilomètres carrés de superficie. Cependant, pendant les dernières années, la population de l’île a connu une forte croissance : si le taux de natalité est stable, l’immigration de travailleurs expatriés et la forte affluence touristique peuvent presque quadrupler le nombre de résidents sur l’île à certains moments de l’année. Par conséquent, on observe une expansion de l’urbanisme et une très dense circulation de véhicules, qui menacent l’environnement de manière directe : la pollution de l’air, la rareté de l’eau douce et l’accumulation des déchets ne sont que quelques conséquences.
Les directives maltaises et européennes
Le gouvernement a pris conscience de ces problématiques et ces dernières années, des campagnes de sensibilisation de la population à la protection de l’environnement, à un mode de vie écologique (recyclage, utilisation d’énergies renouvelables), au tourisme responsable ont été lancées. Ils sont accompagnés de projets (notamment européens), des programmes d’éducation dans les écoles et des politiques en faveur de l’environnement comme le Climate Action Act.
Par exemple, une taxe de séjour « contribution environnementale » est applicable depuis le 1er juin 2016. Un accord sur la réduction des émissions de CO2 a été signé à Bruxelles en 2010 et durant cette même année, un programme de développement durable a aussi été lancé à Gozo. Malte a ratifié et signé le Protocole de Kyoto et a participé activement à la COP21 après avoir accueilli à La Valette les chefs d’États des pays du Commonwealth pour discuter des questions relatives au changement climatique.