Cuisine et gastronomie : à goûter, à siroter au Laos
Santé !
Trouvez la boisson qui accompagnera chaque moment de votre voyage au Laos parmi nos suggestions… en n’oubliant pas que l’alcool se consomme avec modération.
Softs
Le Laos ne manque pas de choix en matière de jus de fruits fraîchement pressés ou mixés (mangue, ananas, banane…). Le jus de coco, bu dans une noix de coco percée d’un trou, et le jus de canne à sucre broyée sont de consommation courante. On peut aussi savourer un café glacé et sucré, le ô liang.
Boissons chaudes
Introduites par les Français, les plantations de thé et de café (arabica et robusta) sont situées sur le plateau des Bolovens. Le café lao a une consistance épaisse et une amertume marquée. Il est souvent servi avec du lait concentré sucré. Pour un café noir, il faudra préciser à la commande « kafé am ». Des théiers sauvages poussent dans les forêts du Haut Laos et leurs bourgeons sont récoltés pour produire l’exceptionnel mais peu courant thé pu’er.
Boissons alcoolisées
La Beerlao, une bière brassée à Vientiane, est particulièrement répandue. Depuis plusieurs années, on assiste d’ailleurs à l’ouverture de nombreux souane bia (jardin à bières) où l’on se retrouve entre amis ou en famille. À dose homéopathique, on pourra goûter au lao-lao, un alcool préparé à partir de riz gluant fermenté, qui titre de 40 à 50°. Sur les marchés, vous trouverez le lao kap ké, une variante mise en bouteille avec un gecko à l’intérieur !
À table !
Si la cuisine laotienne s’inspire des cuisines thaïlandaise et vietnamienne, elle s’en distingue par une surabondance de plantes aromatiques et d’épices.
Entrées
Deux incontournables : le nem thadeua, une salade de riz frit parfumée à la menthe et à la coriandre, et le tam mak houng, la fameuse salade de papaye verte relevée avec des piments et du padek (résidus de poissons fermentés). Estomacs sensibles, s’abstenir !
Plats
Le pho (Vietnam) et la soupe tom yam (Thaïlande) sont très courants sur les cartes des restaurants. Les recettes traditionnelles du Laos occupent curieusement une place plus discrète, mais vous n’aurez aucun mal à trouver le khao poun, à base de nouilles de riz, arrosé d’un bouillon au lait de coco et accompagné de porc ou de poisson, et le mok, de viande ou de poisson, cuit dans une feuille de bananier. Le riz gluant (khao niao) est la base à partir de laquelle les cuisines des régions composent avec leurs ingrédients locaux. Le lap, réservé autrefois aux cérémonies, est une salade agrémentée d’un haché de viande ou de poisson parfumé aux herbes.
Desserts
Parmi les spécialités figurent le khao tom mad, un riz gluant au lait de coco cuit dans des feuilles de bambou, et le khao nom mokeng, un flan à la noix de coco. Quant au nam van, il s’agit de lait de coco sucré dans lequel sont noyés tout un tas d’ingrédients : fruits, haricotes rouges, maïs, billes de tapioca...