Conseils pour se fondre dans le décor
1. Acclimatez-vous
Pour ne pas finir pétrifié comme les arbres fossiles du Damaraland, buvez beaucoup d’eau et prévoyez toujours quelques litres de secours dans votre véhicule. L’eau étant une denrée rare en Namibie, adoptez de bons réflexes pour éviter le gaspillage, à l’instar de la Welwitschia Mirabilis, cette plante capable de survivre cinq ans sans la moindre goutte ! Choisissez des vêtements amples, de préférence à manches longues pour vous protéger des rayons UV. Ayez toujours des lunettes de soleil, un chapeau, et un foulard que vous humidifierez régulièrement. Bien sûr, bannissez les sandales au profit de chaussures montantes. Sinon, le sable brûlant et les bestioles sympathiques tels que les scorpions pourraient vous laisser de mauvais souvenirs.
2. Révisez votre allemand
S’offrir une bonne choucroute avec des saucisses de Francfort accompagnée d’une pinte de Weiss, avant de terminer ce « frugal » repas par un apfelstrudel, un gâteau fourré aux pommes, raisins et noix, parfumé à la cannelle… eh bien c’est possible ! Et c’est tout sauf un hasard quand on sait que la Namibie était sous domination allemande de 1884 à 1920. Un héritage colonial qui se retrouve dans la gastronomie, mais aussi dans le nom et l’architecture de la plupart des villes : Swakopmund avec ses allures de cité bavaroise, Lüderitz et ses bâtiments colorés aux noms très germaniques, la capitale Windhoek et son église luthérienne, emblème de la ville. De quoi aider les 100 000 touristes allemands qui organisent un voyage en Namibie chaque année à s’y acclimater.
3. Faites la différence
Le parc d’Etosha est réputé pour être l’un des derniers endroits où admirer les rhinocéros blancs. Avant de vous vanter d’en avoir croisé un, sachez au moins le différencier de son cousin, le rhinocéros noir. Ce dernier possède un cou assez court et une lèvre supérieure qui pointe en avant, formant une sorte de petit bec. Un attribut bien utile pour arracher les feuilles des arbustes. À l’inverse, le rhinocéros blanc s’alimente en broutant l’herbe du sol. Conséquence : son cou est plus long et sa mâchoire plus large. Et ce n’est pas tout : il est aussi légèrement plus grand et lourd que son homologue. Le rhino blanc peut ainsi peser jusqu’à 2 300 kg, contre 1 400 kg pour le rhino noir. Mais en dépit de leur nom, tous deux sont bel et bien gris.