
Les trappeurs du Grand Nord canadien

29 oct. 2018
La « trappe » comme on appelle la chasse aux animaux à fourrure fait partie intégrante du patrimoine national au Canada. Du début du XVIIe siècle au milieu du XIXe siècle, la trappe a grandement contribué au développement du pays. À cette époque les fourrures de castor, de renard, de lynx… en provenance du Grand Nord canadien inondaient les grandes capitales européennes. Deux siècles plus tard, la vie animale est plus respectée et protégée. La demande en fourrure est moindre mais le métier de trappeur existe toujours. Rencontre avec les derniers trappeurs.
Trappeur : métier ou art de vivre ?
De nos jours, les trappeurs (ou chasseurs de fourrures) sont presque en voie de disparition. Ceux-ci ne se comptent que par millier qui se répartissent les vastes régions du Grand Nord canadien. La fourrure est un phénomène de mode. La profession de trappeur dépend fortement de ce facteur. Depuis quelques décennies, avec l'avènement des fourrures synthétiques, la profession ne représente plus forcément une source de revenu facile.En effet, le nombre de professionnels de ce type de chasse a drastiquement chuté en raisons de la baisse de la demande et donc des prix sur le marché mondiale mais aussi à cause des normes, toujours plus exigeantes, d’accès au métier et les conditions difficiles de sa pratiqueDepuis quelques années, la profession est, à juste titre, extrêmement réglementée par les autorités locales.Ces éléments font que la chasse s’apparente davantage aujourd’hui à un art de vivre qu’il faut particulièrement aimer car celui-ci requiert de nombreux sacrifices et de nombreuses qualités.