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9 habitudes propres à la vie au Pérou

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Pour prendre son petit-déjeuner, rien de tel que de se rendre au marché © Jorge Guillermo/HAYTHAM-REA/Comptoir des Voyages

Par Felipe

12 juin 2025

Des lamas qui se baladent en pleine ville ? Un casse-croûte en guise de dîner ? Des autobus bondés dont on peine à connaître la destination ? Décidément, le Pérou n'est pas un pays comme les autres. D’origine française, je me suis fait avec plus ou plus moins de facilité à ces coutumes et habitudes typiquement péruviennes, qu'il me semble indispensable de connaître avant d'entamer votre voyage. 

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Desayuno en la calle

Au Pérou, il est d'usage de desayuno en la calle, « prendre le petit-déjeuner dans la rue ». Le tout grâce aux stands des mamitas (« petites mamans »), qui ne seront pas difficiles à trouver. Au menu : quinoa, avec ou sans manzana (« pomme »), sandwichs à base de poulet, d’avocat, d’œufs au plat, etc. Les quelques sièges à disposition permettent à celles et ceux qui le souhaitent de s’asseoir autour du stand. Les autres mangent debout. Outre les stands de rue, on retrouve aussi des mamitas au détour des marchés, avec leurs délicieux petits-déjeuners et jus de fruits frais. Une solution sympathique, conviviale et pratique qu'il convient d'essayer au cours d'un circuit au Pérou.

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Quinoa, sandwichs à base de poulet et d'avocat... Un petit-déjeuner péruvien est foncièrement différent de celui des Européens © Felipe
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Ne jamais se départir de son plaid

Todo con una mantita, « tout avec une petite couverture ». La couverture, ce n’est peut-être pas ce qu’il y a de plus sexy, mais c’est super confortable et ça tient chaud.  Péruviennes et Péruviens aiment enrouler le bas du corps dans une couverture afin de se réchauffer. Au marché, au bureau, pour conduire... la mantita fait partie des objets préférés des Péruviens.

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Prendre le bus sans paniquer

En Europe, on a généralement un plan des lignes de bus et on monte dans ceux-ci avec son ticket (ou sa carte rechargée) à la main. Au Pérou, nulle trace de plans ni de bureaux ou machines pour acheter les tickets. Pour se renseigner, il suffit de questionner les personnes qui attendent le bus. Usagers habitués des réseaux péruviens, ils vous aideront gentiment au cours de votre premier voyage au Pérou. Quand les cars arrivent, on voit les cobradors, ou « receveurs », sortir la tête par la vitre et crier des mots à toute allure. Il s’agit en réalité des arrêts de la ligne en question. Veillez donc à être bien attentif à leurs indications pour ne pas vous tromper de destination ! 

Comment entrer dans un bus bondé ?
En montant dans le bus, il est souvent difficile de trouver sa place au milieu d'une foule dense et compacte. Dans ces cas-là, essayer de se frayer un chemin à grands coups de « permiso » (litt : pardon) ne fonctionne pas très bien. Le mieux, c’est encore de faire comme tout le monde et... de pousser ! Quitte à se sentir comme des sardines en boîte une fois à l'intérieur.
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Si vous souhaitez vous rendre dans la Vallée Sacrée, encore faut-il savoir quel bus emprunter ! © Felipe
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Patienter en file pour payer ses factures

Que ce soit dans les petits commerces (tiendas, marchés...) ou auprès de l'administration, il est parfois difficile de payer avec une carte bancaire au Pérou. Ici, on préfère l’efectivo, l'argent liquide et pour tout : loyer, eau, électricité, téléphone, etc. Au détour des rues, on voit beaucoup de gens faire la queue devant les banques et les services municipaux. Au début, cela n’a l’air de rien, mais croyez-moi, des années à faire la queue, ça fait beaucoup, beaucoup de temps perdu. Mais bon, c’est aussi ça le Pérou : savoir s'armer de patience en toutes circonstances

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Nada de cena, pero el lonche !

« Pas de dîner, mais le casse-croûte. » Au Pérou, et surtout dans les Andes où la digestion est plus lente en raison de l’altitude, on n’a pas pour coutume de dîner. Ce qui le remplace, c’est le lonche : une boisson chaude, telle que le mate (litt : infusion),  thé, café ou lait, etc. avec du pain et du beurre, du fromage, du jambon… ce qu’il y a dans le frigo, en somme. L'équivalent d'un petit-déjeuner européen, mais consommé le soir, entre 17 h 30 et 20 h... et en famille, bien sûr !

Une certaine vision de l'hygiène
C’est une habitude ici : quand on va au restaurant, on prend soin d’essuyer verres et couverts avec une serviette en papier avant de les utiliser. À quoi ça sert ? Je n’en sais rien. À se sentir mieux, sûrement… Toujours est-il que, moi aussi, je le fais !
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Privilégier les boissons chaudes

Bebidas… siempre calientes, « des boissons… toujours chaudes ». Les Péruviens, et surtout les Andins, ne boivent pas beaucoup de boissons froides ! Eaux, sodas et même bières sont servis al tiempo (à température ambiante). Les repas pris à l’extérieur sont le plus souvent accompagnés de boissons tièdes, mais servies dans des verres, ce qui surprend au début. Généralement, on ne boit pas pendant les repas, mais à la fin de ceux-ci. Un mate, dit-on, facilite la digestion.

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Avoir des lamas pour voisins

Dans les villes péruviennes, il y a des lamas absolument partout… même dans les taxis ! Et oui, petit clin d’œil à cette vidéo que vous avez sûrement vue et qui a fait le tour du monde. Une femme et son lama entrant dans un taxi à Cusco. Incroyable, mais vrai ! Vivre au Pérou, c’est aussi ça : adopter les petites habitudes des Péruviens, auxquelles on s’attache avec le temps et qu’on ne changerait pour rien au monde, quand on y pense.

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Lamas, alpagas... Ils sont absolument partout en Pérou, certains les promenant même en laisse, comme ici au village de Yanque © Jorge Guillermo/HAYTHAM-REA/Comptoir des Voyages
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Bénir sa nouvelle voiture

Au Pérou, on est très croyants et superstitieux. Il est donc tout à fait normal de faire baptiser son véhicule par un prêtre catholique au cours d'une cérémonie colorée, avec des fleurs, de l'encens et des liqueurs faites maison. La « bénédiction » permet d’éviter les accidents de la circulation, les pannes mécaniques et autres inconvénients en tous genres. Une façon de s'attirer la fortune, alors que conduire sur les routes de montagne est un exercice souvent périlleux.