L'environnement en Corée du Sud

Jusqu’au début des années 2010, ni l’écologie, ni le respect de l’environnement ne faisaient partie des priorités du gouvernement sud-coréen. Par exemple, Séoul n’a jamais signé le protocole de Kyoto. Le pays a depuis pris un tournant radical en plaçant l’environnement au premier plan de ses stratégies énergétiques et de développement dans le cadre d’une politique de « croissance verte ». Une politique qui se traduit par des mesures, des résultats et des objectifs concrets. Le pays s’est notamment fixé comme objectif de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 30 % d’ici 2020.

La part des énergies renouvelables dans la consommation nationale est en pleine croissance. Les éoliennes font de plus en plus partie des paysages coréens, particulièrement à proximité de zones industrielles comme celles de la ville d’Incheon. Les établissements publiques s’équipent aussi de panneaux solaires et utilisent de l’eau recyclée pour la consommation d’eau non-potable. La population coréenne s’est également mise au diapason de cette nouvelle politique puisque la consommation matérielle des foyers a baissé de 18,2 % en 10 ans grâce au tri des déchets. Les Coréens se sont aussi mis au recyclage et même à l’« upcycling ». Le bio arrive dans les rayons des magasins coréens, la consommation d’engrais chimiques a baissé de 50 % en 10 ans et les espaces verts poussent dans les villes coréennes. Enfin, une des composantes de la stratégie de la « croissante verte » consiste à éduquer et sensibiliser les jeunes générations aux risques environnementaux. Clairement, la Corée du Sud s’est fixé pour objectif de devenir un modèle de pays eco-friendly, et de miser sur les technologies vertes et environnementales pour continuer sa croissance et préserver son environnement.