Conseils pour se fondre dans le décor
1. Orientez-vous dans les grandes villes
Le plan des villes américaines s’organise autour d’une Main Street (rue principale) ou d’une Broadway. Par exemple, New York est divisée par la 5e Avenue entre Est et Ouest. Toutes les rues de Midtown, perpendiculaires aux avenues, ont donc le même numéro deux fois, distingué par East ou West. À Chicago, l’intersection entre Madison et State Streets donne le la entre les 4 points cardinaux. À Washington D.C., quatre avenues (elles portent le nom des états) partant du Capitole, divisent la ville en quadrants. Les rues nord-sud ont des numéros, les rues est-ouest des lettres. Les adresses comportent la mention du quadrant NW, NE, SE, SO. Baltimore ou Philadelphie sont plus classiques, rassurez-vous ! Il faudra quand même bien finir par regarder le plan…
2. Adoptez le style preppy
Polo de tennis vintage, pantalon chino et chaussures-bateau… Ce look à la fois élégant et décontracté (casual chic), vous le rencontrerez régulièrement si vous partez voyager en Nouvelle-Angleterre. Rien d’étonnant quand on sait que la région abrite huit des plus anciennes et prestigieuses universités du pays. De Princeton à Columbia en passant par Harvard ou Yale, ces établissements sont réunis dans un club fermé, baptisé Ivy League, qui forme depuis le XVIIIe siècle les élites américaines. Après la Seconde Guerre mondiale, les étudiants avaient plus de temps à consacrer aux sports et loisirs, et ont donc adopté une tenue en adéquation avec leurs nouvelles occupations. Les chemises en chambray, un tissu moucheté qui confère un aspect nonchalant, et les mocassins Weejun ou Yop-Sider, de fabrication locale, ont alors commencé à fleurir dans les réunions de l’upper class de Boston et de New Haven. Et bien qu’il se soit répandu dans le reste des États-Unis, ce style baptisé preppy reste associé aux états du Nord-Est.
3. Conduisez en version orignale
De la célèbre « Moose Alley » de Pittsburgh au Quabbin Reservoir, les orignaux (ou élans américains) ont pris leurs quartiers au Nord-Est des États-Unis. Après avoir traversé la frontière dans les années 1980, l’ongulé canadien gambade désormais librement à travers le New Hampshire, le Vermont et le Massachusetts. Nul besoin de s’échiner pour l’observer : l’un de ses passe-temps favoris est de s’aventurer sur la route de manière inopinée, sans se préoccuper de la circulation, voire d’improviser un sprint au côté des voitures. Habitués à ce drôle de manège, les locaux ralentissent systématiquement lorsqu’ils se trouvent à proximité d’une forêt. En voyage dans le Nord-Est américain, faites vous aussi preuve de vigilance, surtout si vous conduisez de nuit, car son corps sombre le rend difficile à repérer. Respectez également une distance de sécurité – au minimum 20 mètres – avec l’animal, surtout pendant la saison de reproduction automnale, quand les mâles sont particulièrement imprévisibles. Enfin, si le plus grand des cervidés se met à charger, les habitants de la Nouvelle-Angleterre savent qu’il n’y a qu’une seule attitude à adopter : la fuite !
