Géographie du Guatemala
Entre volcans actifs, hauts plateaux et jungle tropicale, le Guatemala offre une géographie spectaculaire et contrastée.
L’Altiplano, épine dorsale du pays
Le cœur géographique du Guatemala est constitué de montagnes, de volcans et de hauts plateaux, réunis sous le nom d’Altiplano. Cette région, qui s’étend du centre à l’ouest du pays, culmine à 4 220 mètres avec le volcan Tajumulco, point culminant d’Amérique centrale. D’une altitude moyenne comprise entre 1 500 et 2 500 mètres, l’Altiplano est entaillé de vallées profondes et abrite des lacs d’altitude spectaculaires, comme le lac Atitlán, une étape incontournable de tout voyage au Guatemala. Situé sur la plaque nord-américaine, le Guatemala est soumis à une forte activité sismique et volcanique. Plusieurs volcans – le Santiaguito, le Pacaya ou encore le Fuego – restent en activité, posant des risques réguliers pour les populations.
Le Petén, un plateau forestier au nord
Au nord, le département du Petén occupe environ un tiers du territoire national. C’est une vaste région de plateaux calcaires recouverte de forêts tropicales, entrecoupée de lacs (comme le Petén Itzá) et parcourue par les rios de la Pasión et Usumacinta. Peu peuplé, mais riche en biodiversité et en vestiges archéologiques, le Petén fut le berceau de la civilisation maya. Son climat chaud et humide contraste avec la fraîcheur relative des hautes terres.
Plaines côtières et basses terres tropicales
Au sud-ouest, une étroite plaine côtière s’étire le long du Pacifique. Large d’environ 40 km, elle bénéficie de sols riches et cendres volcaniques, propices à la culture de la canne à sucre, du café, du cacao ou de la banane. À l’est, les basses terres tropicales ouvertes sur la mer des Caraïbes sont traversées par le fleuve Motagua, plus long cours d’eau du pays, qui marque aussi une frontière géologique entre deux plaques tectoniques. Ces zones humides contrastent avec les versants secs du corridor du Motagua, où le climat semi-aride façonne un écosystème unique.