À bouquiner, à regarder à Oman
Dans l’œil des voyageurs
Pendant cinq semaines, la dessinatrice Géraldine Garçon et le photographe Daniel Mielniczek se sont installés à Oman dans le cadre d’une résidence artistique. Le fruit de leur travail est à retrouver dans le carnet Oman : Impressions (2020), compilation de scènes du quotidien, de l'animation du souk au mode de vie bédouin. Guillaume Thouroude, lui, a vécu cinq ans dans un village de paysans, isolé au pied des montagnes. De sa rencontre de l'islam ibadite aux relations humaines qui se trament dans la palmeraie, il livre un portrait sensible de son séjour à Oman dans Birkat Al Mouz: L'Oasis spirituelle du Sultanat d'Oman (2021).
Une plume omanaise
Les corps célestes (2021) est le premier roman de langue arabe à être récompensé par le Prix International Man-Booker. À travers les amours et les peines de trois sœurs, Jokha Alharthi y retrace les lentes évolutions de la société omanaise, notamment au sein des familles de cheikhs et de notables. Pour prolonger la lecture, nous vous conseillons le numéro de l’émission « Invitation au voyage » baptisé Jokha Alharthi, l’amour à Oman, dans lequel l’écrivaine raconte la mélancolie liée à son exil en Europe. Un spleen qui est au cœur de son second roman, Bitter Orange Tree (2022), traduit uniquement en anglais.