4 conseils pour se fondre dans le décor

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Partager la passion du sport

Les Bahamas s’enorgueillissent des résultats de leurs sportifs et ils ont de quoi ! Depuis sa première participation aux jeux Olympiques en 1956, l’archipel – dont la population est équivalente à celle de Toulouse – a remporté 16 médailles, la moitié en or. Voici un rapide résumé des performances bahaméennes pour engager la conversation à l’occasion de votre voyage. Le premier titre olympique est obtenu en voile, en 1964, mais depuis les années 1990, c’est l’athlétisme bahaméen qui brille sur la scène olympique. En relais puis en individuel – Tonique Williams Darling en 2004 ; Shaunae Miller-Uibo (2016) ; Shaunae Miller-Uibo et Steven Gardiner en 2020 – les Bahamas ont remporté l’or à 7 reprises. Ces derniers temps, c’est le basket-ball qui a la cote. De jeunes pousses bahaméennes – Deandre Ayton, Buddy Hield, Kai Jones – évoluent en NBA (National Basketball Association) et pourraient bien faire parler d’elles prochainement…

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Jouer du tournevis

Le Rake'n'Scrape, musique indissociable des Bahamas, se traduit littéralement par « ratisse et gratte ». Et pour cause, aux instruments traditionnels tels que le tambour ou l’accordéon, le Rake'n'Scrape associe des instruments plus insolites et audacieux, comme la scie. Cette dernière, tenue par un musicien, produit des notes en étant frottée à l'aide d'objets métalliques (couteau, tournevis, clous…) Les nuances sonores varient en fonction de la courbure et de la manipulation de la scie. Véritable symbole de l'ingéniosité et de la créativité débordantes des Bahaméens, cette musique festive est ancrée dans la culture locale. Pour vous immerger dans cette expérience musicale et prendre la mesure de son importance dans la culture bahaméenne, n’hésitez pas à participer aux festivités et à échanger avec les musiciens.

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Participer au junkanoo

Si vous envisagez un séjour aux Bahamas pendant les fêtes de fin d’année, le junkanoo est un événement à ne manquer sous aucun prétexte. Organisé les 26 décembre et 1^er janvier, cet événement est une célébration incontournable, l’une des plus importants des Caraïbes. L'épicentre de cette fête se situe sur la célèbre Bay Street à Nassau, mais toutes les îles célèbrent cette tradition. Les visages rayonnent de sourires et l'atmosphère est électrique. Les costumes hauts en couleurs, ornés ici et là de paillettes et de plumes, captivent les sens et il est difficile de résister aux rythmes enivrants des tambours, cors, trompettes, maracas et autres sifflets. Le junkanoo est l'occasion parfaite de ressentir pleinement la magie des Caraïbes et la vivacité de la culture bahaméenne.

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S’initier à l’obeah et ses mystères

On pourrait simplifier en qualifiant l’obeah de « vaudou ». Ce n’est pas une religion, mais plutôt un système de croyances et de superstitions. Avec ses grigris et ses décoctions médicinales bizarres, l’obeah s’invite dans le quotidien très puritain des Bahaméens qui fréquentent pourtant assidûment les églises, qu’elles soient méthodistes, baptistes ou pentecôtistes. Pendant votre séjour, repérez les cordelettes noires aux poignées des nourrissons ou les livres de recettes à base de bush medecine (plantes médicinales). L’obeah local reste bien plus discret et surtout moins sombre que celui pratiqué dans les îles voisines d’Haïti ou de Jamaïque. Pas de mauvais œil à redouter.