Économie du Japon
De miracle économique en crise prolongée, le Japon reste une puissance industrielle et commerciale majeure. Mais sa croissance reste modeste, sa dette colossale (250 % du PIB en 2025) et le poids du vieillissement de la population pèse de plus en plus lourd sur ses finances publiques.
Croissance : 1,7 % (Banque mondiale, 2023)
Taux de chômage : 2,6 % (Banque mondiale, 2023)
De l’âge d’or à la crise
De 1955 à 1990, le Japon a connu un âge d’or économique, devenant la deuxième puissance économique mondiale. Elle s’appuie alors sur ses ressources naturelles (minerais, pêche, bois) autant que sur sa formidable capacité d’innovation. L’éclatement d’une bulle spéculative en 1990 et le traumatisme du séisme de Hanshin-Awaji en 1995 mettent un terme à son expansion économique.
Une économie de services, encore industrielle
L’industrie, les mines et le BTP constituent aujourd’hui un tiers de son activité largement dominée par les services (les ¾ du PIB). L’agriculture (1,4 % du PIB) largement subventionnée s’appuie essentiellement sur la riziculture (50 % des surfaces cultivées) et sur les productions à haute valeur ajoutée (horticulture, primeurs). La pêche et l’aquaculture demeurent une valeur sûre, le Japon atteignant le 4e rang mondial des pays exportateurs.
Un acteur majeur du commerce mondial
La troisième puissance économique mondiale occupe les premiers rangs mondiaux des pays exportateurs (acier, automobiles et motos, produits technologiques tels que téléviseurs). De fait, sa balance commerciale reste largement excédentaire alors même que le pays vit une douloureuse récession et qu’il demeure largement dépendant des pays producteurs d’énergie fossile, dont il manque cruellement.