Lexique de survie Maroc
Le Maroc compte officiellement deux langues : l’arabe et l’amazighe (le berbère). Alors que l’arabe littéraire est la langue administrative du pays, c’est le darija – un mélange d’arabe, d’amazighe, de français et d’espagnol – qui est communément parlé. On estime en outre qu’environ 35 % des Marocains parlent français.
Au minimum
Bonjour / Bonsoir : Es-salam alekoum
Au revoir : B-slâma
Oui / non : Naâm / lâ
S'il vous plaît / Merci : Afâk / Shoukran
Excusez-moi : Aiedhirni
Santé ! : Be seha !
Bravo !
À l’écrit, certaines lettres sont remplacées par des chiffres dont la forme se rapproche de la graphie arabe.
7 : un « h » expiré comme dans sba7 el kheir : bonjour (le matin).
3 : un « a » venant du plus profond de la gorge, comme le bêlement du mouton, on le trouve dans 3lach : pourquoi.
9 : un « q » guttural émis par une explosion sourde du fond de la gorge, comme dans t9riben : à peu près.
Épatez vos amis
… en intégrant à votre vocabulaire des mots darija. Vous le faites peut-être déjà si vous employez les mots nouba (nouba, « concert ») ou toubib (tabib, « médecin »). Plus récemment, les mots seum (sèmm, « venin ») ou hess (hessd, « envie ») ont enrichi la langue française pour exprimer sa frustration (avoir le seum) ou un état de crise (c’est la hess). Quant au mot khoya (khoya, « frère »), il est entré dans le vocabulaire des ados et jeunes adultes pour désigner un ami très proche, comme en témoigne la chanson intitulée Khoya du rappeur orléanais Niro.