Lexique de survie Cap-Vert
Si le portugais est la langue officielle, les habitants parlent surtout le créole capverdien, mélange d’apports portugais et africains. Le créole capverdien, langue riche et vivante, n’a pas encore de grammaire « officielle ». Les variantes sont si nombreuses sur les différentes îles, les querelles de lexique sont si fortes qu’aucune formalisation générale n’a pu être trouvée.
Pour bien prononcer : u = ou ; ó = o ouvert ; ô = o fermé ; ê = é ; â = œ ; x = s
Au minimum
Salut : Oí !
Bonjour : Bom di â (le matin) / bô’ tard’(l’après-midi) / bô’not’ (la nuit)
Au revoir : Até log’
Merci : Obrigad
S’il vous plaît : D’favor
Bravo !
Tud dret ? : Comment ça va ?
Au cours de votre voyage au Cap-Vert, les habitants vous demanderont régulièrement si tout va bien. Une petite attention qui peut s’accompagner d’un pouce vers le haut et d’un grand sourire.
s' Deus kizer : Si Dieu le veut
Cette formule est utilisée après l’évocation de plans ou d’événements futurs. Elle témoigne de l’importance de la religion pour les Cap-Verdiens.
Épatez vos amis ...
... en leur expliquant ce qu’est la saudade, sentiment indissociable du Cap-Vert. Le concept est né dans les années 1950, période de forte émigration au cours de laquelle de nombreuses familles ont été déchirées. La saudade évoque la nostalgie de ceux qui ont dû quitter leur patrie, dans un mélange de tristesse et d’espoir. On y trouve la mélancolie d‘être loin de sa terre d’origine et le désir de retrouver ses proches. La saudade est un thème récurrent dans la poésie et la musique capverdiennes, notamment dans les chansons de Cesaria Evora.