Lexique de survie Polynésie
Les Polynésiens ont hérité des langues austronésiennes d'origine asiatique. Chaque île possède son propre dialecte, mais tous sont regroupés sous une même dénomination : reo ma'ohi. Si le français est la langue officielle, 45 % de la population parle tahitien, qui fait office de langue véhiculaire. À noter que le signe « ‘ » se prononce en appuyant la syllabe qui suit.
Au minimum
Bonjour
‘Ia ora na
Au revoir
Nana
Oui / non
E / ‘E’ita
Merci (beaucoup)
Mauruuru (roa)
Bienvenue
Maeva
Santé !
Manuia !
Bravo !
Être fiu
Être en proie à une grande lassitude ; en avoir assez.
Cet état à mi-chemin entre la fatigue et une tristesse vague peut saisir un Polynésien à tout moment et justifie l'arrêt de toute activité, voire l'absence à un rendez-vous.
E horo te pūtē !
C'est très cher !
Sa traduction littérale ? « C'est tellement cher que même mon porte-monnaie prendrait la fuite ! ».
Épatez vos amis
… avec ce petit lexique de la noix de coco. Les Polynésiens disposent en effet d'un vocabulaire très riche pour désigner les diverses parties du cocotier (niu ou ha’ari) et les objets qui en dérivent. Ainsi, atiu désigne le jeune fruit venant de se former ; haari moroati, la noix mûre qui se dessèche sans germer ; haari uto, la noix avec germe et coco nia, la coco précoce avec albumen liquide. Quant à la chair de la noix de coco, elle est appelée coprah en Polynésie et volontiers consommée fraîche, entière ou râpée.