
Un voyage en Guadeloupe au plus près de la végétation tropicale, notamment sur l’île méconnue de Terre-de-Bas, dans les Saintes.
En matière de nature, l’île guadeloupéenne de Basse-Terre ne fait pas dans la demi-mesure. Ses rivages caribéens sont ourlés de plages et d’incroyables fonds marins, mais aussi de mangroves où s’enracinent les palétuviers. Ses reliefs se font plus montagneux que dans le reste de l’archipel et atteignent des sommets à la Soufrière, illustre volcan couronné de fumerolles. Quant à sa forêt tropicale, elle est omniprésente, arrosée de rivières qui jaillissent en sources et dégringolent en cascades. Kayak, randonnée palmée ou encore canyoning ne sont que quelques-unes des activités permettant de s’immerger en pleine nature. Au large, l’île de Terre-de-Bas, au cœur des Saintes, invite à la déconnexion dans un décor à la Robinson. L’endroit parfait pour clore un circuit en Guadeloupe, en se laissant porter par ses alizés, mais aussi par les rencontres avec ses habitants passionnés.
La bonne saison
Il y a bien des raisons de partir entre décembre et avril : c’est la saison sèche du « carême » qui, malgré quelques pluies, promet en général de belles éclaircies. La saison humide est moins agréable pour profiter des plages et certains établissements sont fermés, mais ce n’est pas pour autant une période à éviter. Les ondées qui arrosent alors la Guadeloupe subliment la végétation tropicale, et il y a bien moins de monde sur les sentiers de randonnée. Août, septembre et octobre sont cependant trois mois à éviter, à cause des cyclones qui balaient la Guadeloupe à ce moment-là.

- Pagayer entre la mangrove et les eaux cristallines de la baie de Grand Cul-de-sac marin.
- Randonner jusqu’aux cratères et fumerolles de La Soufrière.
- Suivre votre moniteur et les poissons-anges dans la réserve Cousteau, palmes aux pieds.
- Poser vos valises dans des kaz en bois au plus près de la végétation tropicale.
- Observer les artisans saintois de Terre-de-Bas faire bon usage de la nature qui les entoure.
- 1 Jours 1 à 4 BASSE-TERRE (DESHAIES)
- 2 Jours 5 - 6 - 7 BASSE-TERRE (SAINT-CLAUDE)
- 3 Jours 8 à 11 SAINTES (TERRE-DE-BAS)
Itinéraire
Budget
À partir de
2950€prix par personne calculé sur la base de 2 personnes
Ce prix comprend
- Les vols aller-retour Paris/Pointe-à-Pitre
- L’accueil et l’assistance à votre arrivée
- La traversée en ferry aller-retour Basse-Terre/Saintes
- La location d’une voiture pendant 9 jours
- Le trajet port/hôtel en taxi à l’arrivée à Terre-de-Bas
- 9 nuits en lodges avec petits déjeuners
- L’excursion en kayak dans le Grand Cul-de-sac marin, en groupe
- La randonnée palmée dans la réserve Cousteau en petit groupe
- La randonnée guidée au volcan de La Soufrière, en petit groupe
- L’excursion privée avec randonnée et rencontre des habitants de Terre-de-Bas
Ce budget varie en fonction de la saison et de la disponibilité.
Les prix sont plus élevés pendant la haute saison touristique qui s’étend de décembre à mai, ainsi que pendant les vacances d’été : un départ en juin est donc une bonne idée pour les budgets légers.
1BASSE-TERRE (DESHAIES)
Basse-Terre et Grande-Terre ne sont séparées que par un mince bras de mer, lequel se jette dans l’immense baie du Grand Cul-de-sac marin, d’une superficie de 15 000 hectares. C’est en kayak que vous explorerez sa partie occidentale, en vous faufilant d’abord dans la mangrove où se cachent des crabes violonistes, puis en pagayant vers l’îlet aux Oiseaux, refuge de nombreux volatiles. Après ces efforts et les précieuses explications de votre guide sur la faune et la flore locales, un peu de détente sera la bienvenue sur les plages du bien nommé îlet Blanc, baigné par des eaux cristallines.
Cerveaux de Neptune, tortues vertes, poissons-perroquets… Les fonds marins guadeloupéens abritent une faune des plus variées, en particulier dans la réserve Cousteau. Vous vous y aventurerez en randonnée palmée, accompagné d’un moniteur qualifié qui vous en dira plus sur toutes les espèces aquatiques que vous allez croiser. Pendant le reste de votre séjour, il sera tentant de lézarder sur la belle plage de Malendure ou celle de Grande Anse, plus proche de votre adresse. La visite du jardin botanique de Deshaies ou bien d’une vanilleraie satisferont quant à elles les envies plus végétales.


2BASSE-TERRE (SAINT-CLAUDE)
Malgré sa réputation sulfureuse, La Soufrière est un volcan facile à approcher. Le sentier de randonnée ne présente pas un fort dénivelé, et seul le taux d’humidité fait un peu transpirer. Bruines et nuages sont en effet au rendez-vous mais, au fil de l’ascension, vous pourrez espérer quelques trouées pour admirer le panorama. La présence d’un guide est indispensable, tant pour en savoir plus sur le volcan que pour accéder à son cratère, dont vous ferez le tour masque sur le nez. En redescendant, une baignade dans les sources chaudes Bains jaunes, riches en soufre, sera très appréciée.
Si l’ascension du volcan ne suffit à assouvir votre soif de sensations, laissez-vous tenter par une session de canyoning faite de sauts dans des bassins, glissades sur des toboggans naturels, descentes en rappel le long de cascades. Une aventure en pleine nature ! Pour les amateurs de chutes d’eau, bien d’autres sont tapies dans le parc national de la Guadeloupe, comme celle des Écrevisses ou du Carbet. Mais vous préférez peut-être visiter la distillerie Longueteau pour tout apprendre sur la culture de la canne à sucre, ou bien vous promener dans le joli jardin botanique de Valombreuse.


3SAINTES (TERRE-DE-BAS)
Tapie de végétation, Terre-de-Bas est aussi pétrie de traditions. À bord d’un taxi privé, vous irez à la rencontre d’habitants aussi chaleureux que passionnants, qui vous feront découvrir leur île mieux que personne : Camille tisse des chapeaux salako dans son atelier, Jeannise distille l’huile essentielle de bois d’Inde pour en faire des cosmétiques naturels, Ulrich façonne de superbes poteries caribéennes. Quant à Gaby, c’est un guide passionné qui vous révèlera les secrets de la flore locale en randonnée…
Le 10e jour, retour à Basse-Terre (env. 30 min de ferry), puis route vers l’aéroport de Pointe-à-Pitre (env. 1 h), où vous restituerez votre voiture de location. Vol de nuit pour la France hexagonale.


Atmosphère, atmosphère !
Le Leptuca pugilator est un crabe de l’océan Atlantique, qui vit notamment dans la mangrove, comme c’est le cas dans le parc guadeloupéen du Grand Cul-de-sac marin. La femelle a deux pinces de taille égale, tandis que le mâle en possède une bien plus grande que l’autre, ce qui le rend aisément reconnaissable. Ce membre lui sert à défendre son terrier mais aussi à parader auprès de sa future partenaire, lors d’une danse quelque peu singulière… Le mouvement de ses pinces peut alors faire penser à celui d’un archet sur la corde d’un violon, d’où le nom français donné à cette espèce : « crabe violoniste ». Mais certains Antillais y voient plutôt le geste d’un repentant catholique se frappant la poitrine, ce qui lui vaut le surnom local de « cé ma faute » !

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