Voyage en Nouvelle-Calédonie pour découvrir l’essentiel de ce territoire d’outremer, entre cultures tropicales et plages de carte postale.
Aux antipodes de Paris, la Nouvelle-Calédonie. C’est assurément une autre France que l’on découvre sur cet archipel, qui collectionne les cartes postales comme autant de pied de nez à la capitale métropolitaine : des forêts de niaoulis et fougères géantes arrosées de cascades, des croissants de sable blanc baignés par des eaux tièdes, une mangrove taillée en forme de cœur… Sans oublier des fonds marins d’une beauté à couper le souffle, l’archipel néo-calédonien étant posé sur la deuxième plus grande barrière de corail au monde. Sur les routes de la Grande Terre comme sur les plages de l’île des Pins, en famille comme en duo, ce circuit en Nouvelle-Calédonie est à l’image de la vie locale : sans excès ni prétention, allant à l’essentiel.
Temps de vol moyen
29h
Décalage horaire
+9h
La bonne saison
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Favorable
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Les saisons sont inversées aux antipodes, c’est vrai. Pour autant, si la Nouvelle-Calédonie affiche des températures un peu plus basses pendant l’hiver austral… elles n’ont en réalité rien d’hivernal, avec une moyenne de 20 °C en juillet-août, les deux mois les plus frais. C’est le moment idéal pour s’offrir de grandes vacances australes, propices à la rando comme à la baignade. Sans enfants, on peut partir pendant toute la saison sèche, d’avril à octobre, qui alterne éclaircies et légères averses tropicales. On s’abstiendra à l’inverse de voyager de décembre à février, la saison des pluies et des cyclones.
Nadine,
spécialiste Nouvelle-Calédonie
Vous allez adorer
- Partir aux antipodes de notre métropole pour un dépaysement de tous les instants.
- Fricoter avec les gorgones et poissons-clowns dans la deuxième plus grande barrière corail au monde.
- Crapahuter sur les terres rougeoyantes du Sud néo-calédonien.
- Lézarder sur des plages de sable blanc ourlées de palmiers et de pins.
- Glaner étoffes manou, paniers tressés et autres objets d’artisanat kanak dans les curios.
ou
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Du lundi au samedi de 09h30 à 18h30
- 1 Jours 1 à 4 NOUMÉA
- 2 Jour 5 KONÉ
- 3 Jours 6 - 7 HIENGHÈNE
- 4 Jour 8 POINDIMIÉ
- 5 Jour 9 SARRAMÉA
- 6 Jours 10 - 11 PORT-BOISÉ
- 7 Jours 12 - 13 - 14 ÎLE DES PINS
- 8 Jours 15 - 16 - 17 NOUMÉA
01 53 10 21 82
Itinéraire
Budget
À partir de
4450€prix par personne calculé sur la base de 2 personnes
Ce prix comprend
- Les vols aller-retour Paris/Nouméa
- Les vols inter-îles aller-retour Nouméa/île des Pins
- Les transferts aéroport/hôtel
- La location d’une voiture pendant 7 jours sur la Grande Terre
- 13 nuits en hôtels en hébergement seul (petits déjeuners à Nouméa, Koné et Port-Boisé)
Ce budget varie en fonction de la saison et de la disponibilité.
1 — NOUMÉA
1NOUMÉA
Jours 1 à 4
Plus de 16 000 kilomètres séparent la France métropolitaine de la Grande Terre, l’île principale de la Nouvelle-Calédonie. Entre le trajet en avion et le décalage horaire, rien d’étonnant, donc, à ce qu’il faille près de deux journées pour rejoindre cet archipel isolé ! Vous poserez vos valises dans un hôtel tout confort, avec piscine, au sud de Nouméa. L’Anse Vata n’est qu’à quelques pas, l’idéal pour profiter de son animation en fin de journée. Les écoliers piquent un plongeon avant de rentrer à la maison, les plus âgés jouent à la pétanque ou prennent l’apéro face à la baie caressée par les alizés.
Tout en face de l’Anse Vata se dandine l’île aux Canards, une réserve marine accessible en bateau-taxi. C’est l’endroit parfait pour buller en duo comme en famille, en lézardant à l’ombre d’un parasol ou en explorant son sentier sous-marin balisé, palmes aux pieds. Entre poissons-clowns, poissons-perroquets et poissons-papillons, la faune du lagon frétille pour attirer votre attention. Plus loin, l’îlot Amédée promet aussi une belle journée, avec la montée sur son immense phare en métal. D’un blanc immaculé, il offre de spectaculaires vues sur la mer turquoise, que l’on peut découvrir à bord d’un bateau de verre.
Tout en face de l’Anse Vata se dandine l’île aux Canards, une réserve marine accessible en bateau-taxi. C’est l’endroit parfait pour buller en duo comme en famille, en lézardant à l’ombre d’un parasol ou en explorant son sentier sous-marin balisé, palmes aux pieds. Entre poissons-clowns, poissons-perroquets et poissons-papillons, la faune du lagon frétille pour attirer votre attention. Plus loin, l’îlot Amédée promet aussi une belle journée, avec la montée sur son immense phare en métal. D’un blanc immaculé, il offre de spectaculaires vues sur la mer turquoise, que l’on peut découvrir à bord d’un bateau de verre.
2 — KONÉ — env. 270 km
2KONÉ
Jour 5
env. 270 km - env. 3h30
Voiture en main, vous tracerez la route vers le nord du « Caillou ». Une fois sorti de Nouméa, la végétation luxuriante reprend ses droits et vient teinter votre trajet d’une belle couleur émeraude. De passage à La Foa, mettez le pied à terre pour admirer la passerelle Marguerite, un ouvrage métallique du début du XXe siècle classé monument historique.
Votre hôtel à Koné sera un havre de paix pour le reste de la journée, une étape pour se reposer du trajet… ou s’offrir une petite folie : le survol du cœur de Voh, un joyau naturel taillé dans la mangrove, immortalisé par le photographe Yann Arthus-Bertrand. Si côté terre, on survole 50 nuances de vert, le récif corallien se pare quant à lui d’un incroyable camaïeu de bleus, des franges turquoise au trou outremer d’Oundjo.
Votre hôtel à Koné sera un havre de paix pour le reste de la journée, une étape pour se reposer du trajet… ou s’offrir une petite folie : le survol du cœur de Voh, un joyau naturel taillé dans la mangrove, immortalisé par le photographe Yann Arthus-Bertrand. Si côté terre, on survole 50 nuances de vert, le récif corallien se pare quant à lui d’un incroyable camaïeu de bleus, des franges turquoise au trou outremer d’Oundjo.
1 — NOUMÉA
3 — HIENGHÈNE — env. 120 km
3HIENGHÈNE
Jours 6 et 7
env. 120 km - env. 2h
La route vers votre prochaine étape traverse le cœur de la Grande Terre, entre des collines luxuriantes arrosées par de nombreuses rivières. De l’autre côté de l’île, le changement des paysages est flagrant : là où le littoral ouest s’étirait langoureusement dans un lagon cristallin, le littoral est semble quant à lui tomber à pic dans l’océan.
Enfoui dans la forêt tropicale, votre lodge est idéal pour jouer aux Robinsons, avant de rejoindre le belvédère de la « Poule couveuse », un intrigant rocher de calcaire noir posé sur l’océan. Saurez-vous reconnaître le « Sphinx » juste à côté ? Ne manquez pas non plus de vous balader sur la « plage du Billet de 500 », tant pour admirer les magnifiques falaises de Lindéralique que pour barboter parmi les petits poissons multicolores. Au large flottent des îlots paisibles comme celui de Hienga, où l’on randonne aussi bien sur terre que dans la mer pour apprécier toute sa biodiversité, avant de lézarder sur le sable chaud.
Enfoui dans la forêt tropicale, votre lodge est idéal pour jouer aux Robinsons, avant de rejoindre le belvédère de la « Poule couveuse », un intrigant rocher de calcaire noir posé sur l’océan. Saurez-vous reconnaître le « Sphinx » juste à côté ? Ne manquez pas non plus de vous balader sur la « plage du Billet de 500 », tant pour admirer les magnifiques falaises de Lindéralique que pour barboter parmi les petits poissons multicolores. Au large flottent des îlots paisibles comme celui de Hienga, où l’on randonne aussi bien sur terre que dans la mer pour apprécier toute sa biodiversité, avant de lézarder sur le sable chaud.
2 — KONÉ — env. 270 km
4 — POINDIMIÉ — env. 70 km
4POINDIMIÉ
Jour 8
env. 70 km - env. 1h15
En suivant la côte vers le sud, les paysages deviennent plus sablonneux, les cocotiers paradent au bord du lagon bleu. Vous voici à Poindimié, dans une adresse lovée sur la plus grande plage de la côte est. On resterait bien toute une vie allongé sur le sable doré, en écoutant chanter les vagues. Ce n’est pourtant que l’ouverture de la symphonie aquatique qui se joue dans les fonds marins : anémones, poissons-napoléons ou encore nudibranches enfilent leurs plus beaux costumes colorés pour danser pendant vos randonnées palmées.
3 — HIENGHÈNE — env. 120 km
5 — SARRAMÉA — env. 200 km
5SARRAMÉA
Jour 9
env. 200 km - env. 3h
Après un éventuel crochet par la presqu’île de la Roche Percée et son Bonhomme de pierre, vous voici de retour dans le Sud du caillou, qui n’a pas fini de vous surprendre. Si la plage fait défaut à Sarraméa, dans les terres centrales, on s’y adonne pourtant volontiers à la baignade. Plongez dans la « Cuve », une piscine naturelle et paisible qui a la forêt comme vestiaire, une cascade comme toboggan. Les plus curieux se rendront à Farino, plus à l’ouest, pour randonner dans son parc provincial des Grandes Fougères. Ces plantes arborescentes sont en effet d’une taille impressionnante, jusqu’à 20 mètres de haut. Si vous ne faites pas de bruit, vous pourrez entendre le murmure du vent dans leur feuillage… et l’aboiement du cagou, un curieux oiseau qui ne sait pas voler.
4 — POINDIMIÉ — env. 70 km
6 — PORT-BOISÉ — env. 205 km
6PORT-BOISÉ
Jours 10 et 11
env. 205 km - env. 3h30
Vous filerez plein sud, en frôlant la capitale Nouméa. Sous son épais manteau de verdure, la province méridionale a la peau rouge, un sol riche en fer que les saignées forestières et minières ont mis au jour. Un arrêt s’impose à la plaine du Champ de bataille, là où d’anciennes tribus s’affrontaient, pour contempler un panorama à 360° sur les collines alentour. En fin de trajet, vous prendrez vos aises dans un lodge parfaitement intégré dans la nature de Port-Boisé.
Il faut bien une journée pour découvrir tout ce que le grand Sud a à offrir. Rendez-vous d’abord aux chutes de la Madeleine, une jolie carte postale de cascades, terre rouge et plantes endémiques. Plus au nord, le parc provincial de la Rivière bleue est l’un des plus beaux de tout l’archipel. Si une petite portion peut s’explorer en voiture, en multipliant les points de vue, il faut mettre le pied à terre pour l’admirer dans son intégralité. Randonnez dans le maquis minier, louez un vélo pour bourlinguer sur les sentiers orangés ou empruntez un kayak pour pagayer parmi les troncs blancs de la « forêt noyée ».
Il faut bien une journée pour découvrir tout ce que le grand Sud a à offrir. Rendez-vous d’abord aux chutes de la Madeleine, une jolie carte postale de cascades, terre rouge et plantes endémiques. Plus au nord, le parc provincial de la Rivière bleue est l’un des plus beaux de tout l’archipel. Si une petite portion peut s’explorer en voiture, en multipliant les points de vue, il faut mettre le pied à terre pour l’admirer dans son intégralité. Randonnez dans le maquis minier, louez un vélo pour bourlinguer sur les sentiers orangés ou empruntez un kayak pour pagayer parmi les troncs blancs de la « forêt noyée ».
5 — SARRAMÉA — env. 200 km
7 — ÎLE DES PINS — env. 270 km
7ÎLE DES PINS
Jours 12 à 14
env. 270 km - env. 2h30 de voiture et 30 min de vol
De retour à Nouméa, vous troquerez votre voiture de location contre un avion. Choisissez un hublot, car le vol vers l’île des Pins est une merveille en soi, au-dessus de lagons d’un bleu indécent. Un avant-goût de ce qui vous attend sur « l’île la plus proche du paradis », où vous ferez votre nid dans un gîte tout équipé.
Pas besoin d’aller bien loin pour faire le plein de sensations. Tout près de votre adresse, la baie de Kanuméra est un spot parfait pour se détendre au soleil ou barboter parmi les poissons arc-en-ciel. Seule une langue de terre la sépare de la baie de Kuto, une image d’Épinal du Pacifique avec son long ruban de sable blanc, ses eaux turquoise et ses franges de pins. Les couchers de soleil y sont sensationnels. Entre deux sessions de farniente, on peut grimper jusqu’au pic N’Ga, le sommet de l’île « culminant » à seulement 260 mètres d’altitude.
Avec une sortie en mer, l’île des Pins révèle le meilleur d’elle-même. Laissez-vous tenter par une promenade en bateau vers les îlots Brosse et Moro, dans un lagon clair comme de l’eau de roche, ou une balade en pirogue traditionnelle vers la piscine naturelle d’Oro. Qu’importe l’endroit, la baignade est délicieusement tiède et les petits poissons sont rois. Si vous en avez l’occasion, faites un crochet par la baie Saint-Maurice pour rencontrer ses totems sagement alignés, ainsi que par la ville de Vao, qui s’anime les jours de marché.
Pas besoin d’aller bien loin pour faire le plein de sensations. Tout près de votre adresse, la baie de Kanuméra est un spot parfait pour se détendre au soleil ou barboter parmi les poissons arc-en-ciel. Seule une langue de terre la sépare de la baie de Kuto, une image d’Épinal du Pacifique avec son long ruban de sable blanc, ses eaux turquoise et ses franges de pins. Les couchers de soleil y sont sensationnels. Entre deux sessions de farniente, on peut grimper jusqu’au pic N’Ga, le sommet de l’île « culminant » à seulement 260 mètres d’altitude.
Avec une sortie en mer, l’île des Pins révèle le meilleur d’elle-même. Laissez-vous tenter par une promenade en bateau vers les îlots Brosse et Moro, dans un lagon clair comme de l’eau de roche, ou une balade en pirogue traditionnelle vers la piscine naturelle d’Oro. Qu’importe l’endroit, la baignade est délicieusement tiède et les petits poissons sont rois. Si vous en avez l’occasion, faites un crochet par la baie Saint-Maurice pour rencontrer ses totems sagement alignés, ainsi que par la ville de Vao, qui s’anime les jours de marché.
6 — PORT-BOISÉ — env. 205 km
8 — NOUMÉA — env. 145 km
8NOUMÉA
Jours 15 à 17
env. 145 km - env. 30 min de vol
Après un nouveau survol des lagons de l’île des Pins, vous voici de retour à Nouméa. Profitez-en, si ce n’est pas déjà fait, pour visiter le centre culturel Tjibaou et tout apprendre sur la culture kanak. C’est aussi le moment de faire quelques achats dans les curios, les boutiques de souvenirs locaux. Paniers de pandanus tressé, statuettes en pierre à savon, gousses de vanille ou pans de tissu manou, les idées ne manquent pas.
Le 16e jour, vous reprendrez un vol vers la France métropolitaine, où vous arriverez le lendemain.
Le 16e jour, vous reprendrez un vol vers la France métropolitaine, où vous arriverez le lendemain.
7 — ÎLE DES PINS — env. 270 km
+
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Atmosphère, atmosphère !
Le cagou, l’oiseau le plus emblématique de la Nouvelle-Calédonie, ne se distingue ni par son plumage, d’un gris clair très discret, ni par sa taille, relativement modeste. Ce qui étonne les voyageurs, c’est plutôt son cri, qui ressemble nettement plus à un jappement de chiot qu’à un chant d’oiseau. Les canidés sont d’ailleurs interdits dans les parcs provinciaux des Grandes Fougères et de la Rivière bleue. Ils pourraient en effet menacer cet échassier… qui ne sait pas voler, une autre de ses particularités.
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