Lexique de survie bolivien

Les langues officielles de Bolivie sont l’espagnol, parlé par 61 % de la population, et les 36 langues indigènes, reconnues par la Constitution de 2009. Si vous avez opté pour l'espagnol au lycée, vous n'aurez aucune difficulté à vous faire comprendre pendant votre séjour en Bolivie. L’espagnol est également l’idiome institutionnel du pays, bien qu’il soit la langue maternelle de moins de la moitié de ses habitants. Quechua et aymara, les deux langues les plus parlées après l’espagnol, résonnent couramment dans les régions montagneuses. En Amazonie, on tendra plutôt l’oreille aux sonorités du guarani, du chiquitino ou encore du moxo.

Au minimum

Bonjour (matin / après-midi) : Buenos dias / Buenas tardes

Bonsoir, bonne nuit : Buenas noches

Au revoir : Adios

Comment allez-vous ? Ça va. : ¿Como esta (usted)? Estoy bien.

Oui / Non : Si / No

S’il vous plaît / Merci : Por favor / Gracias

Pardon / Veuillez m’excuser : Perdone / Disculpeme

Je m’appelle : Me llamo

Bravo !

Quelques expressions populaires en aymara :

Yatisaw kunas arsuña, jan yatkasax amüskañawa

Quand on ne sait pas, on se tait.

Kawkant pusin manqixa, phisqhanix mank’aspawa

Quand il y en a pour deux, il y en a pour trois.

Sit khitimpis sarnaqta, ukat sam khititasa

Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirais qui tu es.

Épatez vos amis…

… en étant incollable sur la flûte de Pan. En Bolivie, elle n’est d’ailleurs pas appelée flûte de Pan mais siku ou zampoña. Très répandue au sein des communautés aymara et quechua, le siku est joué par des instrumentistes appelés sikuri. En groupe, ils forment une tropa de sikuris, un ensemble qui se produit lors des festivités et utilise des sikus de différentes tailles, le taika étant le plus grand et le chulli, le plus petit. Outre le siku, l’autre instrument très populaire est le charango, un instrument à cordes pincées.