Conseils pour se fondre dans le décor
1. Jonglez avec les unités
Comme entre le français et l’anglais, les Canadiens passent d’une unité de mesure à l’autre avec une grande souplesse, au gré des habitudes. Si depuis les années 1970 le système métrique est devenu officiel, les Canadiens continuent à utiliser le système britannique dans la vie de tous les jours. C’est d’autant plus vrai dans les provinces de l'Atlantique, loin des grandes villes et des capitales administratives du Canada. Sachez donc que : 1 pouce = 2,54 cm ; 1 pied = 30 cm ; 1 mile = 1,6 km ; 1 livre = 0,45 kg ; 1 gallon québécois = 3,8 litres ; 1 pinte québécoise = 1,14 litres ; 0 ° Fahrenheit = -17,7 °C. Le degré Celsius est couramment utilisé pour la température extérieure, alors que pour l’eau, on utilisera plus couramment le Fahrenheit. Quant au gallon, c’est la mesure utilisée dans toutes les stations-service de l’Est du Québec.
2. Assistez à un match de hockey
Au Canada, le hockey sur glace est plus qu’un simple sport, c’est une véritable passion nationale ! Entre octobre et avril, lorsque l’hiver bat son plein, les Canadiens se réchauffent dans les tribunes enflammées des matchs de hockey. L’ambiance est particulièrement électrique à la Rogers Arena, domicile de l'équipe des Vancouver Canucks, et au Scotiabank Saddledome, l'antre des Calgary Flames. Quel que soit le lieu, s'asseoir dans les tribunes vous réserve un moment fort en émotions ! Sur la patinoire, le jeu impressionne par sa rapidité et surprend aussi par son agressivité… Lorsque deux joueurs retirent leurs gants, c’est le signe qu’ils s’apprêtent à se taper dessus. Bien qu’officiellement illégales, les bagarres sont courantes dans le hockey nord-américain. Elles sont toutefois punies et encadrées par des règles. Par exemple, quand une bagarre éclate, les autres joueurs doivent se rendre à leur banc respectif.
3. Mettez de la douceur
Dans les échanges ponctuant votre road trip au Québec, privilégiez la convivialité et la bienveillance. Ainsi, on passe très rapidement au « tu » dans les conversations. Plus vite vous ferez naturellement la même chose et mieux vous serez intégré. Les conversations sont assez libres et abordent beaucoup de sujets (on évitera quand même ceux de la politique ou de la religion). Il est toutefois très rare qu’on parle de soi pour se mettre en avant. Quand il y a désaccord dans une conversation, celui-ci se manifeste en douceur et toujours de manière constructive. Un Québécois mettra rarement son interlocuteur dans l’embarras en lui hurlant dessus, préférant mettre sa critique « en sandwich », entre deux phrases laudatives. Enfin, l’ironie est peu ou mal comprise, on lui préfère un humour plus direct.