L'environnement à Oman
Oman s’illustre depuis plusieurs décennies comme l’un des pays du Golfe les plus actifs en matière de protection de l’environnement
Des politiques environnementales ambitieuses
La protection de la biodiversité fait partie intégrante des priorités nationales. La chasse est interdite et le braconnage sévèrement sanctionné, tandis que plusieurs espèces emblématiques, comme l’oryx arabe ou la gazelle de sable (Reem), font l’objet de programmes de réintroduction. Le pays s’appuie aussi sur un réseau de réserves naturelles et de sanctuaires, où sont préservés oiseaux migrateurs, tortues marines et mangroves côtières.
Reforestation et restauration des mangroves
Pour lutter contre la désertification et le changement climatique, Oman a lancé une vaste initiative de plantation de 10 millions d’arbres indigènes d’ici 2030, dont les premières étapes sont déjà visibles dans plusieurs régions. En parallèle, le projet Oman Blue Carbon prévoit la plantation de 100 millions de palétuviers le long des côtes. Ces forêts marines jouent un rôle crucial : elles abritent une riche biodiversité, protègent le littoral de l’érosion et constituent des puits de carbone efficaces.
Les défis d’un pays en transition
Si Oman multiplie les initiatives vertes, les défis demeurent : gestion des ressources en eau douce, vulnérabilité face aux tempêtes tropicales, montée du niveau de la mer et pressions urbaines croissantes. Le recours à la désalinisation a permis d’approvisionner villes et villages sans épuiser les nappes phréatiques, mais exige de lourds investissements énergétiques. Pour relever ces enjeux, le sultanat mise sur les partenariats internationaux et sur l’implication de la population locale, appelée à jouer un rôle actif dans la protection de ses écosystèmes.