Conseils pour se fondre dans le décor
1. Oubliez vos cours d’espagnol
Une rivalité traditionnelle « unit » Espagnols et Portugais. Aussi, même si les Portugais comprennent sans trop d’effort l’espagnol, évitez les « buenos dias » et « gracias » pendant votre circuit au Portugal : on ne vous dira rien, mais cela ne fera pas forcément plaisir… Mieux vaut, à la rigueur, dire « merci ». Le français, bien qu’en perte de vitesse, a longtemps été plus enseigné que l’anglais. On peut encore échanger des cordialités basiques sans trop de difficultés. Si l’on vous parle français, remerciez votre interlocuteur de son attention en lui répondant en français plutôt qu’en espagnol ou en anglais. Le portugais est une langue latine relativement accessible, ne faites pas l’impasse sur notre lexique de survie et charmez vos hôtes de quelques mots !
2. Ne zappez pas le foot
Les Portugais sont de grands amoureux de la télévision, allumée non stop à la maison, au resto ou chez le coiffeur. À côté des incontournables telenovelas locales ou brésiliennes, le football figure en (très) bonne place. Qui n’a pas vécu un match du Benfica, le club le plus titré du pays, lors d'un week-end à Lisbonne, n’a pas vraiment touché du doigt l’âme portugaise ! Alors retenez les noms des icônes du ballon rond pour votre prochain voyage. Il s’agit d’Eusebio, premier Portugais à recevoir le Ballon d’or en 1965, et meilleur buteur de la Coupe du monde 1966, au terme de laquelle le Portugal se classe troisième. Quant au Madérien Cristiano Ronaldo, il est l’auteur de 900 buts avec l’équipe du Portugal, et quintuple vainqueur du Ballon d’or.
3. Changez de rythme
Même dans leur capitale, et même au beau milieu d’une tâche en cours d’exécution, les Portugais savent s’arrêter et prendre le temps. Il n’est pas rare que lors d’un concert l’artiste prenne une pause plus longue que sa première partie, et au cinéma, l’entracte est de rigueur. N’interprétez pas cela comme un manque d’obligeance mais comme un art du bien vivre et une question de disponibilité et d’attention à l’autre. Surtout que le plus souvent, l’arrêt a pour but de saluer, de discuter, mais aussi de filer un coup de main. C’est spontané et toujours appréciable. Vous constaterez rapidement que prendre le temps et savoir marquer l’arrêt sont deux antistress imparables auxquels on prend goût. Après tout, vous êtes en vacances, non ?
