Quand partir en Égypte ?

La meilleure période pour découvrir l’Égypte s’étend d’octobre à mai. L’été, les températures sont souvent caniculaires et peuvent rendre les conditions de visite difficiles.

Climat et météo en Égypte

Si l’Égypte évoque d’abord un soleil omniprésent et des paysages désertiques, le pays présente en réalité plusieurs nuances climatiques selon les régions.

Sur la côte méditerranéenne et dans le delta du Nil, autour d’Alexandrie et de Port-Saïd, les hivers sont doux mais plus humides que dans le reste du pays, avec quelques pluies éparses et des températures qui tournent autour de 14 °C en janvier. L’été y est chaud mais tempéré par la brise marine, rarement au-delà de 30 °C.

Au Caire et dans la Moyenne-Égypte, le climat devient plus continental et plus sec : les journées d’hiver oscillent entre 15 et 20 °C, tandis que les étés s’enflamment facilement au-delà de 35 °C, avec des nuits plus fraîches qui offrent un peu de répit. Plus au sud, la Haute-Égypte, de Louxor à Assouan et jusqu’à Abou Simbel, reste gorgée de soleil toute l’année. Les températures y sont très agréables en hiver, autour de 24 °C, mais elles dépassent régulièrement les 40 °C en été. 

La mer Rouge et le Sinaï, de Hurghada à Charm el-Cheikh, bénéficient d’un climat balnéaire idéal. L’eau y est chaude toute l’année, autour de 22 à 23 °C en hiver et jusqu’à 28 °C en été, tandis que l’air reste plus respirable grâce à la brise marine. Dans le désert occidental, à Siwa ou dans le désert blanc, les contrastes sont plus marqués : les journées estivales peuvent être étouffantes, mais les nuits hivernales tombent parfois sous les 5 °C.

Enfin, le pays connaît un phénomène caractéristique au printemps, le khamsin, un vent chaud et sec chargé de sable venu du Sahara, qui fait grimper le mercure de plusieurs degrés en quelques heures et peut troubler le ciel pendant quelques jours.

L’automne, pour renouer avec l’Égypte antique

Entre octobre et novembre, le thermomètre descend doucement après un été brûlant rendant les visites plus agréables, surtout en Haute-Égypte. Les lumières rasantes du soleil mettent en valeur les reliefs des temples et des tombeaux, tandis que le ciel reste d’un bleu limpide.

5 bonnes raisons de voyager en Égypte en automne

• explorer les temples d’Abou Simbel au lever du soleil, quand la lumière révèle peu à peu les colosses de Ramsès II et que la fraîcheur du matin rend la visite bien plus agréable qu’en plein été
• naviguer sur le Nil en felouque dans une lumière dorée, savourant les couchers de soleil flamboyants de saison et un climat doux qui invite à la détente sur le pont
• visiter les pyramides de Gizeh avant la haute-saison touristique, avec des sites moins encombrés et des conditions idéales pour flâner entre les monuments millénaires
• faire une balade à dos de chameau dans les dunes de l’oasis de Fayoum, où les températures clémentes permettent d’explorer sereinement ce désert ponctué de lacs et de palmeraies
• découvrir Alexandrie et se baigner dans une mer encore tiède, en goûtant à une atmosphère méditerranéenne agréable, entre promenades culturelles et moments de farniente au bord de l’eau

L’hiver, pour un bain de culture au soleil

De décembre à février, l’hiver égyptien est doux et ensoleillé en Haute-Égypte, idéal pour découvrir les trésors pharaoniques sans craindre la chaleur. Les soirées sont plus fraîches et peuvent descendre autour de 12 °C à Alexandrie comme à Assouan. C’est la haute saison touristique, mais elle coïncide aussi avec la période la plus agréable pour parcourir les sites majeurs. 

5 bonnes raisons de voyager en Égypte en hiver

• prendre son temps pour flâner dans la vallée des Rois sans surchauffe, même à midi, quand la douceur hivernale rend la découverte des tombeaux royaux bien plus confortable
• faire le plein de vitamine D en flânant sur les terrasses au bord du Nil, savourant un thé à la menthe face au fleuve quand l’Europe grelotte
• admirer les vestiges de Philae sous un ciel bleu sans nuages, avec des températures idéales pour parcourir l’île et contempler les colonnes du temple d’Isis
• épouser le kitsch pendant la Saint-Valentin, en profitant de croisières et de dîners romantiques où l’Égypte joue pleinement sa carte orientale et festive
• partir à la découverte du désert Blanc sans souffrir de la chaleur, lorsque les étranges formations calcaires se teintent de nuances dorées

Le printemps, pour une Égypte verdoyante

De mars à début mai, le printemps offre un climat doux et lumineux, avant l’arrivée des grandes chaleurs. Les cultures bordant le Nil sont en pleine croissance, les palmeraies verdissent, et les jardins urbains sont en fleurs. C’est une belle saison pour combiner culture et nature, du delta du Nil jusqu’au sud d’Assouan, et pour observer les oiseaux migrateurs dans les zones humides du nord.

5 bonnes raisons de voyager en Égypte au printemps

• admirer la migration des flamants roses sur les lagunes de la mer Rouge, un spectacle naturel fascinant où la faune s’invite dans le voyage
• profiter des journées plus longues et explorer les sites antiques jusqu’au coucher du soleil, baignant temples et pyramides dans une lumière dorée incomparable
• se laisser envoûter par les temples de Louxor baignés de lumière douce, quand l’air reste agréable et que la végétation alentour renaît timidement
• faire une croisière sur le lac Nasser sous un ciel d’un bleu éclatant, entre temples sauvés des eaux et paysages désertiques magnifiés par la saison
• se promener dans les ruelles anormalement calmes du Caire entre Pâques et Cham el-Nessim, profitant d’une capitale ralentie par les fêtes égyptiennes et parée d’une atmosphère unique

L’été, pour les inconditionnels de la chaleur

De juin à septembre, l’Égypte est réservée aux voyageurs qui n’ont pas peur des grosses chaleurs. En Haute-Égypte, le thermomètre peut atteindre 45 °C en journée. Sur la côte de la mer Rouge, les températures sont plus clémentes (autour de 35 °C) et la brise marine rend l’air plus respirable. L’eau, elle, dépasse souvent les 28 °C : idéale pour plonger dans des fonds coralliens spectaculaires. Dans ces conditions, on apprend vite à vivre au rythme du pays et à apprécier les nuits chaudes, qu’on passe dehors dans les cafés, avec les Égyptiens.