Géographie du Maroc
Entre montagnes, plaines fertiles et immensités désertiques, le Maroc se distingue par une diversité de paysages exceptionnelle, qui façonne autant ses climats que ses modes de vie.
Des montagnes comme colonne vertébrale
Le massif de l’Atlas traverse le pays du nord au sud, dessinant une imposante barrière naturelle entre l’Atlantique et le Sahara. Ses sommets, dont le plus haut est le djebel Toubkal (4 167 m), dominent une succession de vallées encaissées, de plateaux verdoyants et de villages accrochés aux pentes. À l’ouest, les versants reçoivent les précipitations venues de l’océan, favorisant l’agriculture ; à l’est, les reliefs annoncent déjà l’aridité saharienne.
Du Rif à l’Atlas, un pays de contrastes
Au nord, le massif du Rif borde la Méditerranée et abrite des villes au charme singulier, comme Chefchaouen ou Tétouan. Plus au sud, les chaînes du Moyen Atlas et du Haut Atlas s’enchevêtrent, séparant les plaines fertiles du Gharb et de la Chaouia des steppes et plateaux semi-arides de l’intérieur. Ces reliefs structurent le pays, orientant les échanges, les cultures et la localisation des grandes cités impériales comme Fès, Meknès ou Marrakech.
Des plaines atlantiques au désert saharien
La côte Atlantique, ouvertes aux influences océaniques, concentrent l’essentiel des activités économiques et agricoles. Vers le sud, les contreforts de l’Atlas se fondent peu à peu dans les paysages minéraux du Sahara, où les ergs, oasis et oueds dessinent un autre visage du Maroc : celui d’un pays aux confins du désert, habité depuis des siècles par les communautés berbères et nomades.