Économie du Maroc
Le Maroc affiche une solide résilience face aux crises récentes. Après les chocs liés à la sécheresse, à la pandémie et à la guerre en Ukraine, l’économie a retrouvé un rythme de croissance soutenu.
Croissance : 3,8 %
Taux de chômage : 8,9 %
Principaux partenaires : Espagne ; France
Commerce extérieur et partenaires
Malgré un déficit commercial record de 28,1 milliards d’euros en 2022, dû à la flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, le Maroc bénéficie d’un appareil exportateur dynamique. L’automobile et les phosphates dominent ses ventes à l’étranger, suivis par l’agroalimentaire, le textile et l’aéronautique. L’Union européenne reste son principal partenaire commercial, avec l’Espagne et la France en tête, tandis que l’Inde et le Brésil gagnent en importance grâce aux échanges d’engrais. La Chine demeure un fournisseur majeur.
Finances publiques et investissements
La consolidation budgétaire se poursuit : le déficit est passé de 6 % du PIB en 2021 à environ 4,9 % en 2023, et la dette publique, proche de 70 % du PIB, reste jugée soutenable. Le gouvernement mise sur une réforme fiscale, la maîtrise des dépenses et le recours accru aux partenariats public-privé pour moderniser les infrastructures.
L’investissement direct étranger continue d’affluer dans les filières stratégiques — automobile, aéronautique, énergies renouvelables — mais le secteur privé national reste freiné par des contraintes structurelles.
Emploi et défis à venir
Le chômage des jeunes et l’importance du travail informel demeurent des défis majeurs. Le Maroc ambitionne de renforcer son intégration dans les chaînes de valeur mondiales et de consolider ses liens commerciaux avec l’Afrique dans le cadre de la ZLECAf, afin de diversifier encore ses débouchés économiques.
Sources : OCDE, 2024 | Direction générale du Trésor, 2024 | Banque mondiale, 2024