Cuisine et gastronomie, à goûter, siroter en Mauritanie

Santé ! 

Softs : Les infusions de fleurs d’hibiscus (ou bissap), bouillies puis servies froides, sont très désaltérantes. D’une belle couleur rubis et aux saveurs acidulées, le bissap se pare en outre de mille vertus. Il est ainsi réputé pour ses propriétés antiseptiques et antioxydantes, riche en vitamines et minéraux et c’est un diurétique naturel. Les plus téméraires pourront également tester le zrigh. Il s’agit de lait de chamelle frais ou caillé auquel on ajoute de l’eau et du sucre. Il est légèrement salé et plus fort en goût que le lait de vache. Les estomacs occidentaux ne sont pas toujours préparés…

Boissons chaudes : La boisson traditionnelle reste le thé. Il s’agit essentiellement d’un thé vert originaire de Chine et parfumé de feuilles de menthe, que l’on sert à toute heure du jour selon un rituel immuable. Trois verts de thé sont offerts : le premier est « amer comme la vie », le deuxième « fort comme l’amour » et le troisième « doux comme la mort… ». Être invité à boire les thés est un honneur et refuser peut être considéré par votre hôte comme une offense.

À table !

Si la gastronomie mauritanienne ne présente pas d’attrait particulier, elle est authentique et réalisée avec d’excellents produits.

Entrées : Aliment très sain et se conservant remarquablement bien, les dattes de Mauritanie sont très appréciées. Elles se consomment fraîches ou sous forme de pâtes, généralement en début de repas. Leur récolte court de juin à juillet et s’achève par la Guetna, la fête des dattes.

Plats : Vous retrouverez à travers les légumes cultivés dans les oasis les saveurs de ceux des jardins de vos grands-parents. Les cuisiniers préparant les repas des voyageurs occidentaux sont parfaitement formés aux grands principes de l’hygiène alimentaire. Vous pourrez donc goûter sans crainte les crudités qui vous seront servies. La viande occupe par ailleurs une place prépondérante dans le régime mauritanien. Vous aurez ainsi certainement l’occasion de goûter la viande de mouton, de chameau ou de chèvre. En ragoût, ou en méchoui pour les grandes fêtes, la viande est toujours relevée d’un mélange d’épices. La harissa (purée de piments) est elle proposée – fort heureusement – en option.