Que voir au parc national de Guadeloupe ?

Créé en 1989, le parc national de Guadeloupe protège des centaines d’espèces de la faune et de la flore et contribue à les faire connaître.

Pourquoi visiter le parc national de Guadeloupe ?

• Pour découvrir la Basse-Terre côté nature : Les 300 km de sentiers sillonnant le parc national de Guadeloupe raviront les amoureux de nature. Au programme : marche dans les gorges ; pique-nique au bord d’une cascade ; points de vue sur la Soufrière et la Basse-Terre ; vestiges des cases de Neg’Marrons…
• Pour faire de nouvelles rencontres : Ratons laveurs, mangoustes, chauve-souris, tortues, grenouilles, dauphins, frégates, sternes, les animaux sont pléthores dans cet écosystème. À cela, il faut ajouter 800 espèces de plantes à fleur, et une forêt humide composée de gommiers, de lauriers roses, de fougères, de lianes…
• Pour piquer une tête à l’écart des plages fréquentées : Cascades et rivières jalonnent la plupart des sentiers sillonnant le parc, et nombreux sont ceux qui choisissent de s’y rafraîchir. Partout où les eaux sont vives, la baignade est sans risque, mais attention aux crues en cas de pluie.
• Pour explorer de nouveaux mondes : Entre ciel et mer, les mangroves du Grand Cul-de-Sac Marin se découvrent en kayak et les îlets parsemant la zone marine du parc national de Guadeloupe attirent les plongeurs de tout niveau.
• Pour relever le challenge de l’ascension de la Soufrière : Si la météo est belle et l'équipement idoine, cette marche d’environ 2 h au départ du site des Bains-Jaunes est une belle aventure parsemée de nombreuses découvertes.

À voir absolument dans le parc national de Guadeloupe

Maison de la Forêt

Si elle ne représente pas le site le plus spectaculaire du parc national de Guadeloupe, la maison de la Forêt est un arrêt incontournable pour préparer sa découverte du parc. Bordant la route de la Traversée, elle abrite une exposition permanente gratuite sur l’histoire du parc et ses missions. Un sentier d’interprétation prolonge la visite.

Volcan de la Soufrière

Ne vous fiez pas aux rides qui lui ont valu le nom de « vieille dame », La Soufrière est un volcan actif qui n’a rien perdu de son énergie. Et même s’il a la tête dans les nuages – son sommet est enveloppé de brume quelque 300 jours par an – c’est l’un des volcans les plus hospitaliers du monde pour la faune et surtout la flore : ananas-montagne ; violette des hauts ; fuchsia-montagne ; mangle-montagne ; mousses et lichens…

Chutes du Carbet

On dit que ces trois chutes sont parmi les plus belles des Caraïbes. Hautes respectivement de 115, 110 et 20 mètres, elles sont situées à l’est du volcan de la Soufrière. Outre les chutes, la zone est ocellée de nombreuses étendues d’eau. Colonisées par une flore aquatique foisonnante, elles sont le refuge d'une multitude de poissons et crustacés.

Deux Mamelles

La Mamelle de Petit-Bourg culmine à 716 mètres et la Mamelle de Pigeon à 768 mètres. Les marcheurs peuvent se lancer dans leur ascension au départ du parking du col des Mamelles. Compter environ 2 h pour atteindre leur sommet, d’où l’on bénéficie d’une vue à 360°. À noter, l’installation en 2024 d’un belvédère d’observation au sommet de la Mamelle de Petit-Bourg ouvrant sur le Grand Cul-de-Sac Marin, voire Marie-Galante et la Désirade.

Grand Cul-de-Sac Marin

Cette vaste baie – 29 500 ha protégés par la convention sur les zones humides (Ramsar) – se déploie entre la pointe de la Grande Vigie sur la Grande-Terre et la pointe Allègre sur la Basse-Terre. Tapissé de prairies humides et brodé de forêts de mangroves et de forêts marécageuses, le site protège de nombreuses espèces : coraux, tortues vertes, poissons, oiseaux migrateurs. Au large, les îlets constituent le but de croisières à la journée ou de navigations en kayak.

Route de la Traversée

Comme son nom l’indique, la route traverse le massif montagneux de la Basse-Terre d’est en ouest. Sinueuse et longue de 30 km, elle est l’occasion d’un mini road trip en Guadeloupe au milieu des fougères et des bambous, des orchidées et des heliconias. Il faut prendre son temps sur ce mince ruban d’asphalte ne permettant pas toujours les dépassements, et s’arrêter pour un pique-nique au chant des oiseaux ou une balade dans la forêt humide.

Îlets Pigeon

On les appelle parfois « réserve Cousteau » en référence au célèbre commandant, qui, séduit par le site a tout fait pour en faire une réserve protégée. Intégrés au parc national de Guadeloupe, ces deux îlets d’origine volcanique n’ont rien perdu de leur charme depuis les plongées de Cousteau à la fin des années 1950. Plongeurs chevronnés et amateurs de snorkeling y découvrent d’extraordinaires jardins marins peuplés de coraux et poissons tropicaux.