À bouquiner, à regarder en Indonésie
Pages indonésiennes
Pramoedya Ananta Toer est considéré à juste titre comme le plus grand auteur indonésien contemporain. On peut trouver facilement ses romans traduits en français, ils évoquent l’Indonésie de la première partie du XXe siècle. Corruption est une critique corrosive de l’administration javanaise et du règne de Sukarno. Gadis Pantai : la fille du rivage nous fait découvrir tout un système de relations sociales à travers le prisme du mariage, alors que Le Fugitif nous replonge dans l’occupation japonaise et l'histoire de l’archipel. On peut également lire Saman de Ayu Utami et Les Guerriers de l’arc-en-ciel d’Andrea Hirata qui traduisent bien le quotidien et les aspirations des Indonésiens d’aujourd’hui.
Le cinéma en Indonésie
Le cinéma indonésien a une longue histoire remontant aux films muets. Après avoir été utilisé comme outil de propagande sous la domination de Sukarno, il se développe et connaît son heure de gloire dans les années 1980, notamment à travers des comédies potaches. Dans les années 1990, l’import de films étrangers signe son déclin progressif. Aujourd’hui, la production nationale se limite principalement à des films d’action de série B. L’Indonésie inspire cependant les réalisateurs étrangers (Mange, prie, aime de Ryan Murphy ou Toute la beauté du monde de Marc Esposito).
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