Lexique de survie Martinique
Si le français, langue officielle de Martinique, est la langue de l’enseignement et des administrations, c’est le créole, la langue du quotidien. 71 % des Martiniquais déclarent ainsi le parler chaque jour. Proche du créole guadeloupéen, le créole martiniquais est un créole à base lexicale française, enrichie par les apports des langues africaines (wolok, fé…) et du tamoul.
Au minimum
Bonjour / Bonsoir / Au revoir : Bonjou / Bonswa / Ovwa
Oui / Non : Wi / Vonn
S’il vous plaît / Merci : Si ou plé / Mési
De rien / Je vous en prie : Pa ni pon pwoblèm / Si ou plé
Comment allez-vous ? Très bien, merci, et vous ? : Sa ou fè ? Bien mèsi, é zot ?
Pardon / Veuillez m’excuser : Padon / Eskisé
Bravo !
Les proverbes créoles n’ont rien perdu de leur vitalité. Parfois poétiques, souvent drôle ou ironiques, ces perles de sagesse populaire sont aussi un bon moyen de se familiariser avec le créole. En voici un qui pourra accompagner votre voyage en Martinique.
Anba latè pa ni chouvalbwa : Sous la terre, il n’y a pas de manège (il faut profiter de la vie)
Épatez vos amis
… en leur expliquant pourquoi accra peut se dire akra, zakra ou marinad. À l’origine, on distinguait les beignets de légumes des beignets à la morue. Les premiers étaient appelés akra – du mot yoruba akara, « beignet de haricots » – et les seconds marinad (à ne pas confondre avec la marinade telle qu’on l’entend dans l’Hexagone). Un glissement sémantique s’est opéré et aujourd’hui, c’est le mot akra qui désigne le délicieux beignet de morue. Mais si vous tendez bien l’oreille, vous entendrez encore parfois le mot marinad. À l’inverse de nombreux métros (Français de métropole) vous saurez désormais de quoi il s’agit.