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L'Islande et l'UE : je t'aime moi non plus

En 2015, l'Islande annonce le retrait de sa candidature à l'Union européenne. © Milan Szypura/Haytham-REA/Comptoir des Voyages
4 mars 2020
Membre de l’Association européenne de libre-échange (AELE) et de l'espace Schengen, l'Islande ne fait pourtant pas partie de l'Union européenne. L'adhésion de l'Islande à l'UE est même un sujet à éviter pendant votre voyage tant il divise les Islandais. Retour sur les relations compliquées de l'Islande et de l'Union européenne.
Les conséquences de la crise de 2008
En 2008, l'Islande connaît une crise financière sans précédent. Le système bancaire est en… banqueroute et l’endettement du pays est impressionnant. Même le Fonds monétaire international ne parvient pas à aider le gouvernement à surmonter les difficultés.Le pays fait donc acte de candidature en juillet 2009 pour intégrer l’Union européenne. L'Europe apparaît alors comme l'unique bouée de sauvetage. Et une entrée dans l’euro comme un remède à la dépréciation de la couronne, qui avait perdu jusqu’à 50 % de sa valeur au plus fort de la crise.2009-2015 : la candidature de l'Islande
Les négociations démarrent dès 2010. La candidature de l'Islande est alors certaine. Son dossier apparaît en effet tout à fait recevable d'autant que le pays a déjà intégré quelque 70 % de la législation européenne.C'était sans compter sur les Islandais. Ceux-ci envoient un signal fort dès mars 2010. Par référendum, ils rejettent un projet d'accord financier avec Londres et La Haye : le « non » emporte 93,2 % des suffrages. Ce résultat aboutit de fait à une remise en question de la candidature de l'Islande.S'ajoute l'épineuse question des quotas de pêche. L’activité reste l’un des principaux vecteurs de l’économie de l’île. Il n’est pas question pour les Islandais de se plier à des règles édictées par des pays qui viennent pratiquer la pêche à proximité de ses rives. Contre l'avis de Bruxelles, l'Islande décide donc de relever ses quotas.Enfin, l'Islande sort peu à peu de la crise. La reprise est certes timide mais elle est bien là. Le taux de chômage diminue, les dettes sur les biens immobiliers des particuliers sont en partie effacées et le tourisme est en plein boom. L'Islande estime donc ne plus avoir besoin de l'Union européenne.En 2013, la victoire d’une coalition de centre-droit eurosceptique met fin aux négociations en vue de l’entrée de l’Islande dans l’UE. L'Islande retire officiellement sa candidature à l'adhésion en mars 2015.