Actualités santé

VACCINATION CONTRE LE CHIKUNGUNYA POUR LES VOYAGEURS À LA RÉUNION (6 juin 2025)

L’épidémie de chikungunya qui sévit depuis quelques mois à La Réunion est en régression et n’a plus de raison d’être un frein aux voyages sur l’île. Comme la dengue, elle restera endémique, même pendant l’hiver austral et une protection vectorielle rigoureuse, par des répulsifs efficaces en zone tropicale sera suffisante mais nécessaire jusqu’à 1800 m d’altitude dans les « Hauts ».

Le vaccin Ixchik n’est pratiquement plus prescrit sur place par les médecins, quel que soit l’âge ni les éventuelles pathologies associées, suite à des effets indésirables graves.

Un nouveau vaccin est en cours d’évaluation par la HAS (Haute Autorité de Santé).

 

MODIFICATION DES INDICATIONS POUR LES VOYAGEURS DU VACCIN CONTRE LE CHIKUNGUNYA (30 avril 2025)

Suite à la survenue d'effets indésirables sévères post vaccination chikungunya, par le vaccin Ixchik, la HAS (Haute Autorité de Santé) vient de décider d'en restreindre les indications et de la réserver aux résidents des îles de la Réunion et de Mayotte, âgés de18 à 64 ans, qu'ils soient porteur de comorbidités ou pas.

Pour ce qui concerne les voyageurs, la contre-indication au delà de 65 ans s'impose. Mais rien n'est encore, à ce jour officialisé, et il nous semble que, si le voyage est maintenu, à ce stade de l'épidémie, entre 18 et 64 ans, le ratio bénéfice/risque ne soit pas en faveur de la vaccination au moins jusqu'à publication de données scientifiques plus précises.

 

CHIKUNGUNYA À LA RÉUNION (5 avril 2025)

Même si on est encore loin de la situation épidémique de 2005-2006 à La Réunion, le "plan blanc" vient d'être décrété sur l'île. Il est fortement recommandé, pour les voyageurs de plus de 12 ans, de recevoir une dose du vaccin Ixchik, au moins 10 jours avant le départ (ce vaccin est pris en charge par certaines mutuelles). Bien qu'il puisse être fait, en ville par le médecin traitant ou, même en pharmacie, il nous semble préférable de se faire vacciner dans un Centre de Vaccinations Internationales. Si le projet de voyage est maintenu, en fonction de l'évolution du risque épidémique, des conseils de protection vectorielle seront proposés (répulsifs efficaces, vêtements couvrants). Rappelons que le chik, comme la dengue transmise par le même moustique, sont endémiques à la Réunion et que les risques sont moindres dans les zones touristiques efficacement démoustiquées et sur les "Hauts". Nous resterons vigilants sur l'évolution de cette épidémie, dont le pic est prévu dans la 2ème quinzaine d'Avril 2025.

 

VACCINATION MENINGITES EN ARABIE SAOUDITE (SUITE ET... FIN ?) (21 février 2025)

Après le flou des informations sur une obligation vaccinale pour tous, contre les méningites ACWY, à l'arrivée en Arabie Saoudite, et plus seulement pour les pèlerins, le dilemme vaccin ou pas n'est pas résolu. Bien qu'aucun certificat n'ait été exigé, depuis le 1er février, à l'arrivée de nos voyageurs, nous maintenons, pour des raisons sanitaires et administratives, en accord avec les Centres de Vaccinations Internationales, une recommandation, en sachant que les mois à venir (Ramadan + été) ne verront pas les touristes affluer dans la région. Nous espérons qu'à l'automne prochain, les informations seront fiables..

 

OBLIGATION VACCINALE EN ARABIE SAOUDITE (23 janvier 2025)

A ce jour, il n'y a aucune certitude quant à une modification de la Réglementation Sanitaire gérée par l'OMS, ni par une décision des autorités saoudiennes d'étendre, à partir du 1er février, à tous les voyageurs l'obligation de la vaccination contre les méningites ACWY, jusque là exigée, uniquement, pour les pèlerins. Les informations requises auprès du Ministère de la Santé et de l'ambassade d'Arabie Saoudite ne permettent pas de lever le dilemme obligation ou pas. Dans l'incertitude, les Centres de Vaccinations internationales ont décidé de continuer à administrer le vaccin aux voyageurs dont le départ est proche, en tenant compte de sa validité à 10 jours. Prochainement et au plus tard le 1er février, nous pensons pouvoir être plus précis dans nos recommandations.

 

OBLIGATION VACCINALE EN ARABIE SAOUDITE (17 janvier 2025)

A partir du 1er février 2025, la vaccination contre les méningites ACWY qui n'était, jusqu'à lors, obligatoire que pour les pèlerins du Hadj et de l'Omra, le deviendra pour tous les voyageurs. Elle devra être faite dans un Centre de Vaccinations Internationales qui délivrera le carnet de vaccinations la mentionnant, exigé à l'arrivée dans le pays. A ce jour, la nouvelle règlementation sanitaire, souhaitable pour protéger le pays et ses visiteurs, reste assez floue et, si nécessaire, nous informerons d'éventuelles précisions.

 

ÉPIDÉMIE DE FIÈVRE JAUNE EN COLOMBIE (novembre 2024)

La province de Tolima, entre Bogota et Cali est impactée depuis quelques semaines par une épidémie de fièvre jaune mais aussi de dengue, zika et chikungunya, maladies transmises par un moustique de la même famille, justifiant une protection vectorielle rigoureuse. Si le vaccin contre la fièvre jaune n'est toujours pas exigé à l'arrivée en Colombie, il peut l'être pour accéder à certains parcs nationaux (pas seulement en Amazonie). Nous l'avons toujours recommandé et, actuellement, d'autant plus qu'une campagne de vaccination nationale est mise en place et qu'elle est conseillée aux voyageurs nord-américains en Colombie.

Rappelons qu'elle doit être faite dans un Centre de Vaccinations Internationales et qu'elle est valide à vie.

 

ENCÉPHALITE JAPONAISE AU NÉPAL, SUITE (16 septembre 2024)

La poursuite d'une épidémie d’encéphalite japonaise (touchant essentiellement, les enfants des populations rurales) dans plusieurs provinces, dont certaines très visitées par nos voyageurs (Teraï, vallée de Katmandou), mais, à ce jour, beaucoup moins importante que certaines des précédentes (2005), nous fait insister sur les mesures préventives.

Pour les départs proches, il est raisonnable de faire pratiquer dans un CVI, un schéma court de vaccination (une injection du vaccin Ixiaro, efficace et, bien toléré), sans négliger la protection vectorielle.

Rappelons que le Culex, moustique responsable pique, en plein air, en zone rizière et forestière, plus pendant la mousson (qui va se terminer). Ces mesures préventives seront suffisantes pour éviter le risque, d'autant que les autorités sanitaires népalaises, ont mis en place une démoustication des régions impactées.

A suivre...

 

ENCÉPHALITE JAPONAISE AU NEPAL (septembre 2024)

Une épidémie d'encéphalite japonaise sévit actuellement dans les régions basses du Népal. Si les treks d'altitude ne sont pas concernés, le seront plus les voyages dans le Teraï (safaris dans le Chitwan park).

Doit-on recommander la vaccination ?

En théorie, oui (mousson, période épidémique, nuitées extérieures, zones rurales). En pratique, l'épidémie devrait s'arrêter rapidement avec la fin prochaine de la mousson, et le temps sera insuffisant pour obtenir un rendez-vous dans un CVI, et à administrer les 2 doses du vaccin Ixiaro à J0 et J28. La seule prévention, pour les voyages proches, sera la protection contre les moustiques, nécessaire (et suffisante) à la prévention d'autres maladies vectorielles (paludisme, dengue...) : vêtements couvrant les membres, répulsifs 24h/24, moustiquaires.

 

REPRISE ÉPIDÉMIQUE DU MPOX (EX VARIOLE DU SINGE) EN AFRIQUE (16 août 2024)

Le virus de variole du singe dont l'épidémie de 2022 (voir nos News de juillet 2022) semblait être terminée, sévit à nouveau depuis quelques semaines en Afrique Centrale (95% des cas en RDC), s'étendant maintenant à l'Afrique de l'Est (Rwanda, Burundi, Kenya, Ouganda) et à l'Afrique Australe (Mozambique, Afrique du Sud). La probable extension prochaine à fait décider l'OMS à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale. Le variant du virus responsable du mpox actuel (dénommé Clade 1) semble plus contagieux et plus pathogène que le virus originel. La transmission n'est plus uniquement sexuelle mais par simple contact corporel voire avec du linge contaminé. La vaccination, disponible, en Europe, est efficace. L'ancienne vaccination contre la variole, qu'ont subi les plus âgés d'entre nous donne une protection relative.

Quels risques pour les voyageurs dans les zones épidémiques ? Hors la République Démocratique du Congo, très peu touristique aujourd'hui, le risque statistique de contact rapproché avec une personne contaminée est minime. L'hygiène corporelle est, bien sûr capitale. Il n'y a, aujourd'hui pas de contre-indication à voyager dans les pays épidémiques. Le Ministère des Affaires Étrangères et le Ministère de la Santé sont vigilants sur l'évolution de cette épidémie. Nous communiquerons prochainement en fonction de son évolution.

 

VIRUS NIPAH AU KERALA (juillet 2024)

Comme chaque année entre mai et septembre, une augmentation de la circulation du virus Nipah est observée au Kerala. Le gouverneur de la province vient de mettre en place une alerte de prévention destinée à la population.

La maladie est essentiellement transmise par la consommation de fruits contaminés par les déjections de chauve-souris (roussettes suspendues, têtes en bas, aux branches). Il est donc recommandé de ne pas consommer des fruits qui auraient pu être contaminés ni de stationner sous un arbre pour une photographie des chauves-souris.

Il n'y a pas de vaccin ni de traitement préventif contre cette maladie virale qui peut être grave mais qui touche très exceptionnellement les voyageurs.

 

JAPON – INFECTIONS BACTERIENNES RESPONSABLES DE CHOCS TOXIQUES (26 mars 2024)

Les autorités sanitaires japonaises sont préoccupées par l’augmentation du nombre de cas de complications d’infections à streptocoques, par rapport aux années précédentes. Si, habituellement cette bactérie est responsable d’affections ORL, elle l’est dans nombre de ces cas d’atteintes musculaires et cutanées sévères pouvant amener à un choc toxique. La gravité potentielle doit être tempérée par leur rareté. Depuis le début de l’année 2024, environ 500 cas ont été déclarés sur plus de 120 millions d’habitants.

Doit-on envisager l’annulation d’un voyage proche ? La réponse, dans l’état de ce qui n’est pas, à ce jour, une épidémie, est plus fonction de l’inquiétude individuelle et collective générée par l’emballement médiatique que par la réalité du risque sanitaire. Il n’y a donc, selon nous, pas de raison d’annuler ou de reporter un voyage au Japon à ce stade.

 Quelles précautions devront être prises pendant le voyage : importance de l’hygiène corporelle, en particulier, lavage des mains avec un gel hydroalcoolique, et surtout surveillance d’un retard de cicatrisation ou d’une surinfection de plaie des mains et des bras. Le port d’un masque, si habituel au Japon n’a pas d’indication particulière.

 Nous resterons, bien sûr, à l’affut de l’évolution.

 

DENGUE DANS LE MONDE (mars 2024)

Sans qu’il s’agisse d’évolution sur un mode épidémique, l’explosion, depuis le début de cette année, du nombre de cas sur tous les continents, y rend endémique la dengue hors, seulement des régions péripolaires et de haute altitude (>1800 voire 2000m.). Si l’Europe, l’Afrique et l’Océanie restent à des niveaux relativement constants, le Sud-Est asiatique, le sous-continent indien et surtout l’Amérique Latine voient une multiplication brutale des cas par rapport à 2023.

Rappelons que la maladie est transmise par piqûre diurne d’un moustique de la famille aedes (vecteur potentiel de fièvre jaune, chikungunya, zika). Les larves de ces moustiques évoluent volontiers dans des zones insalubres rurales (eaux stagnantes) ou urbaines (eau de pluie dans poubelles, vieux pots, pneus usagés). La première (et la seule) prévention est la protection contre ces piqûres, par le port, pas toujours facile à respecter en pays chaud, de vêtements couvrants (coton épais) et par l’utilisation répétée dans la journée de répulsifs efficaces. Le vaccin Dengvaxia, responsables de potentiels effets indésirables, n’est pas recommandé aux voyageurs.

Dans l’immense majorité des cas, la maladie est bénigne (syndrome grippal), voire muette, mais peut se compliquer de formes hémorragiques déclenchées par la prise d’aspirine ou d’antiinflammatoires devant une fièvre ou des douleurs articulaires inexpliquées (importance de n’utiliser, dans ces cas, que du paracétamol). Cette alerte d’information et de prévention ne doit pas empêcher le voyage dans les destinations impactées, en étant vigilants sur les mesures de protections actives.

 

ÉPIDÉMIE DE DENGUE AU BRÉSIL… ET EN GUYANE (février 2024)

Si la dengue y est endémique comme, aujourd’hui elle l’est dans toutes les régions tropicales, l’épidémie qui sévit est d’une importance inégalée depuis une vingtaine d’années. Plus de 500.000 cas depuis le début de l’année, ont été déclarés dans 5 états (Rio de Janeiro, Minas Gerais, Acre, Distrito Federal). La conjonction d’une période de pluie succédant à la sécheresse, du phénomène climatique cyclique El Niño, du relâchement des mesures de prévention…. et de la période des grands carnavals ont favorisé l’importance de cette épidémie.

Quels risques pour les voyageurs ? La dengue est transmise par piqûres diurnes de moustiques aedes. La prévention est, d’abord d’éviter les zones de gîtes larvaires insalubres et d’être rigoureux sur la protection personnelle (répulsifs efficaces, la recommandation de port de vêtements couvrants n’étant pas toujours facile à respecter). Il n’y a pas de contagiosité interhumaine, sauf, peut-être, sexuelle. Le risque est nul si on n’est pas piqué ! La vaccination par le Dengvaxia n’est pas recommandée aux voyageurs (problème de production d’anticorps stimulants responsables d’accidents).

 

RÉSURGENCE DU PALUDISME À ZANZIBAR (15 janvier 2024)

Les hôpitaux de Stonetown reçoivent depuis quelques semaines de plus nombreux malades atteints de formes sévères de paludisme. Il semble que cela soit dû à la conjonction d'une baisse de l'immunité collective de la population et d'un relâchement la surveillance des foyers larvaires dans les zones humides habitées. Cette multiplication des cas n'affecte pas, pour l'instant, les voyageurs, les zones hôtelières étant régulièrement démoustiquées.

Il nous parait, cependant, raisonnable de recommander la prise d'un traitement préventif du paludisme (sur prescription médicale), en plus d'une protection contre les piqûres de moustiques, et ce, d'autant que la recommandation du port de vêtements couvrants n'est pas facile à respecter pour un séjour balnéaire en région tropicale !

 

MALADIES VECTORIELLES EN AUSTRALIE (janvier 2024)

Après les cas d'encéphalite japonaise diagnostiqués il y a bientôt 2 ans dans la péninsule peu touristique de Cape York dans le nord-est de l’Australie, de nouveaux foyers sont apparus, favorisés par la chaleur et l’humidité actuelles, dans les états du sud, Australie Méridionale (Adelaïde), Victoria (Melbourne) et Nouvelle Galle du Sud (Sydney). Si la vaccination n’est recommandée qu’aux résidents et expatriés, et surtout à ceux qui vivent ou séjournent fréquemment en zone rurale, la résurgence d’autres maladies virales transmises par piqûres de moustiques justifie la recommandation d’une protection vectorielle plus rigoureuse qu’habituellement par répulsifs, port de vêtements couvrant bras et jambes.

 

ÉPIDÉMIE DE GASTRO-ENTÉRITE AUX MALDIVES (1er août 2023)

Depuis quelques jours, une épidémie de gastro-entérite virale (Norovirus) touche les habitants, adultes et enfants, de la capitale Malé et des îles voisines (Greater Malé).

Fièvre, diarrhée, vomissements, risques de déshydratation chez les plus petits, seront prévenus en redoublant des précautions alimentaires habituelles : poissons, fruits de mer, viandes suffisamment cuites, fruits et légumes lavés, boissons capsulées et surtout lavage fréquent des mains, la transmission entre personnes étant aussi fréquente que la consommation d'aliments contaminés.

Seule la région de Malé semble devoir être impactée et l'épidémie rapidement sous contrôle.

 

PÉROU - "EPIDÉMIE" DE GUILLAIN-BARRÉ (22 juillet 2023)

Depuis plus de 6 mois, 191cas de syndrome de Guillain-Barré ont été diagnostiqués au Pérou (moins d'un cas par jour!!), avec une diminution ces dernières semaines.

L'urgence sanitaire décrétée par le gouvernement, pour 90 jours était-elle indispensable? La rapidité de l'information et l'hyperactivité des réseaux sociaux ont généré chez les voyageurs une inquiétude, certes compréhensible mais non confirmée par les médias spécialisés: ni l'OMS ni les sites de pathologies tropicales n'en font état à ce jour.

Nous resterons, bien sûr, à l'affût de l'évolution.

 

SYNDROME DE GUILLAIN-BARRE AU PEROU (11 juillet 2023)

Le ministre de la santé du Pérou vient de déclarer l’état d’urgence sanitaire pour 90 jours devant la multiplication des cas de syndrome de Guillain-Barré. 180 cas ont été diagnostiqués depuis le mois de janvier (plus de 500 cas l’avaient été en août 2019).

Rappelons qu’il se manifeste par l’apparition de paralysies, des plus bénignes (paresthésies localisées) aux plus graves (atteintes des muscles respiratoires), qui ont la particularité, même pour les formes les plus sévères d’être totalement régressives dans la grande majorité des cas .

Les causes en sont mal définies et ne sont que supposées : la maladie survient fréquemment après une grippe, une dengue ou, dans cette région, une maladie à virus Zika. On a aussi accusé certains vaccins, en particulier le vaccin anti-Covid Astra Zeneca.

Quels risques pour les voyageurs? D’abord ne pas les majorer ; 180 cas pendant 6 mois c’est un risque d’exposition bien moins important que pour nombre d’autres maladies. Le gouvernement péruvien applique, et il doit le faire, un principe de précaution qu’il lui serait reproché de ne pas avoir appliqué en cas d’extension de ce qui n’est pas une épidémie mais une augmentation du nombre de cas !! Nous en suivrons l’évolution dans les semaines à venir...

Quelles précautions pour les voyageurs? Si on retient la possibilité d’une complication d’une dengue, d’un chikungunya ou d’un zika, maladies virales transmises par piqûres de moustiques, on doit insister sur l’importance de la protection vectorielle dans les régions basses (cote pacifique, vallées, <1800m). Restons vigilants, nous ne minimiserons pas le risque… mais ne le majorerons pas , non plus !!

 

PALUDISME AU COSTA-RICA ET AU PANAMA (mai 2023) 

Une résurgence localisée du paludisme est à surveiller dans 2 régions touristiques du Costa-Rica (provinces caraïbes de Limón et de Tortuguero) et du Panama (province de Guna Yala). Si, dans ces régions, seule une protection contre les piqûres de moustiques était conseillée, il sera désormais souhaitable d'y adjoindre un traitement préventif (atovaquone-proguanil, générique de Malarone, sur prescriptionmédicale).

 

TANZANIE (23 mars 2023) 

Les autorités sanitaires tanzaniennes viennent de déclarer que la maladie "inconnue" responsable du décès de 5 personnes dans la province de Kagera est la fièvre hémorragique de Marburg. Il s'agit d'une maladie virale, voisine d'Ebola, sévissant fréquemment en épidémies localisées en Afrique Centrale et en Afrique de l'est. Le réservoir est la chauve-souris et la contagion se fait comme Ebola, par les sécrétions corporelles. Actuellement, l'épidémie est localisée à une région non touristique et n'impacte pas les risques pour les voyageurs.

 

TANZANIE (Épidémie d’une maladie inconnue) (20 mars 2023) 

Depuis quelques jours, une épidémie sévit dans le nord-ouest de la Tanzanie, dans la province de Kagera, frontalière de l’Ouganda, qui vient de déclarer terminée l’épidémie d’Ebola qui y évoluait depuis plusieurs mois. Les symptômes hémorragiques et rénaux orientent plutôt vers une leptospirose transmise par les déjections de rats. Si 5 décès sont déjà survenus et qu’aucun diagnostic certain n’ait été encore posé, cette maladie ne représente, à ce jour, pas de risque pour les voyages classiques en Tanzanie (safaris dans les réserves et parc nationaux et séjours plages à Zanzibar). Nous restons informés et transmettrons prochainement les précisions à mesure qu’elles seront mieux connues.

 

EBOLA EN OUGANDA (octobre 2022) 

Une nouvelle épidémie de maladie à  virus Ebola, sévit depuis le mois de septembre en Ouganda (29 décès confirmés). Le centre de l'épidémie, situé  sur la route principale reliant Kampala à la frontière congolaise, n'est situé qu'à une trentaine de kilomètres du parc national de Kibale, très visité par les voyageurs pour l'observation des chimpanzés.

Quelles recommandations? Rester à distance  de toutes les sources de contamination, donc de toute personne ayant récemment séjourné dans la zone épidémique. Est-ce suffisant? Oui, si le voyage supprime la visite aux chimpanzés de Kibale et si l'épidémie ne progresse pas, non dans le cas contraire. Il faudra, alors, différer le voyage de plusieurs semaines.

 

MONKEY POX (Variole du singe) (juillet 2022)

L'OMS vient de déclarer ce jour (23 juillet 2022) l'épidémie de Monkey Pox Urgence Sanitaire Mondiale.

Cette maladie connue depuis longtemps mais ne concernant que des populations de singes sur les continents africain et asiatique, se manifeste depuis quelques mois, sur les 5 continents par l'apparition de cas humains.

Il s'agit d'une maladie virale, plus proche de la varicelle que de la variole (éradiquée par la vaccination depuis près de cinquante ans). Elle est caractérisée par une éruption de pustules sur tout le corps, qui dans l'immense majorité des cas va disparaître en quelques semaines.

La contagiosité est essentiellement cutanée par contact direct avec la peau, donc avec les pustules d'un sujet malade, plutôt que sexuelle et respiratoire.

Le problème posé est celui de la rapidité de diffusion de cette maladie dont le nombre de cas croît d'une manière mal expliquée.

Qui est touché? Très majoritairement (99% des cas en Espagne, 97% des cas en France), sont concernées les populations homosexuelles masculines à partenaires multiples. Il ne s'agit pas d'un constat discriminatoire vis à vis d'une catégorie de la société mais d'une mise en garde face au risque de pratiques sexuelles même protégées.

Le vaccin contre la variole (Imvanex) semble être efficace et est maintenant disponible dans les services de pathologie infectieuse et les CI.

Il doit être réservé aux populations à risque réel.

Les personnes qui ont été vaccinées contre la variole (vaccination jennerienne obligatoire jusqu'à la fin des années 70) semblent être protégés.

Nous continuerons nos informations en fonction de l'évolution de cette épidémie, qui reste, à  ce jour, un risque modéré en nombre (2000 cas en France) et en gravité.

 

FIEVRE JAUNE AU KENYA (juillet 2022)

Une nouvelle épidémie locale de fièvre jaune sévit dans le comté d'Isiolo, dans le nord du Kenya, non loin des réserves de Samburu et Meru oú la maladie a sévi au début de l'année. La vaccination est donc, plus que jamais, recommandée, même si elle n'est pas exigée pour les voyageurs n'ayant pas fait de stop aérien de plus de 12 heures dans un pays où la maladie peut être présente ( vols Ethopian Airlines)

 

ENCEPHALITE JAPONAISE EN AUSTRALIE (mai 2022) 

L’encéphalite japonaise, maladie sévère transmise par piqûres de moustiques et bien prévenue par la vaccination, qui peut sévir du Pakistan au Japon, n'avait été signalée jusqu’à présent en Australie, que par épidémies localisées, dans la peu touristique péninsule de Cape York, à l’extrême nord de l’état du Queensland. Depuis quelques semaines  des cas ont été diagnostiqués, d'abord au sud du pays dans l’état de Victoria, autour de Melbourne, puis dans d'autres provinces, touchant d’abord des élevages de porcs, avant l’apparition de cas humains, certes encore peu nombreux, mais justifiant la recommandation aux voyageurs d’une protection vectorielle (répulsifs peau et vêtements). Il n’y a aucun risque à la consommation de viande de porc et il n’y a pas de contagiosité interhumaine. Dans l’état actuel de cette épidémie, la vaccination Ixiaro, faite dans un centre de vaccinations internationales, n’est pas (encore) justifiée pour tous les voyages en Australie. Elle le serait en cas d’augmentation du nombre de cas dont nous vous tiendrions informés. A ce jour, il est raisonnable de la recommander en cas de séjour avec nuitées extérieures en zone humide. 

 

VACCINATIONS COVID ET FIEVRE JAUNE (15 juin 2021)

La question nous est posée, depuis quelques jours, par des voyageurs, en particulier pour la Tanzanie, des problème de chronologie des vaccinations obligatoires contre Covid et fièvre jaune.
Si la programmation des dates de voyage le permet, on préfère, pour des raisons de réponse immunitaire, mais pas de tolérance, respecter un délai de 15 jours entre les deux vaccins. Rappelons que la validité de la vaccination contre la fièvre jaune débute 10 jours après l’injection et que, par conséquent, la fréquence des inscriptions tardives, donc des départs proches va multiplier ces situations.
Mais toutes les études récentes, en particulier par le Service de Santé des Armées, ont montré qu’il n’y avait aucune majoration des effets indésirables ni des vaccins Covid ni du Stamaril, après vaccination simultanée.
Les Centres de Vaccination Internationale, seuls habilités à vacciner contre la fièvre jaune, décideront de la chronologie.
Cette situation ne tient pas compte des problèmes des délais entre les 2 doses de vaccins Covid (quand elles sont nécessaires), encore obligatoires pour les pass sanitaires de nombreuses destinations.

 

Pourquoi voyager avec nous

Soyons honnête, nous ne sommes pas les seuls à proposer des voyages sur mesure,
mais nous avons quelques atouts qui font incontestablement la différence.